Nos handicaps et nos embuches nous servent-ils d’excuses pour ne pas atteindre nos objectifs ?
Regardez cette vidéo tournée à Barcelone lors du congrès des Infopreneurs 2015. Vous y trouverez exemple à inspiration…
Comment se fait-il que certains hommes ou femmes réalisent des exploits, réussissent à surmonter des épreuves alors que d’autres abandonnent en route ? Je crois que je n’aurai jamais la réponse irréfutable à cette question, bien trop insaisissable. Nous passons parfois très près du précipice…
Quand mon frère Nicolas, 61 ans, termine avec son unique jambe le long parcours du chemin de Compostelle depuis le Puy en Velay, comment ne pas s’interroger sur nos difficultés à atteindre nos objectifs, comment ne pas s’interroger sur les handicaps et embûches qui nous servent parfois d’excuse…
Au congrès des Infopreneurs, cette communauté naissante d’entrepreneurs de l’information et la formation sur internet, j’ai croisé des dizaines d’audacieux pionniers de ce nouveau business.
J’ai discuté, écouté, compilé des idées, posé des questions. Certains, parfois très jeunes entrepreneurs ont déjà traversé handicaps et embuches et témoignent d’une réussite hors norme – plusieurs millions d’euros de chiffre d’affaires annuels ! J’ai aussi entendu quelques autres audacieux encore pétris d’inquiétudes et de doutes, tant le chemin semble long et escarpé… Au détour de quelques échanges, je mesurai les handicaps et embûches qui parfois surgissaient si tôt dans le discours. Le défi prend une dimension telle, que de temps en temps, nous, pauvres humains fatigués ou découragés, prenons le parti de l’écran de fumée de l’excuse. C’est tout à fait compréhensible. Alors comment atteindre les objectifs malgré handicaps et embuches ?
Le sens que l’on donne à notre action peut nourrir l’inspiration nouvelle, aider à engager le pas suivant, puis encore un pas et un pas encore.
C’est Laurent Chenot je crois, infopreneur à grand succès, qui disait dans son intervention, citant probablement un autre coach américain quelque chose comme : « votre mission est d’aider vos clients à devenir une meilleure version d’eux-mêmes ». Voilà qui donne du sens, qui ne réduit pas la réussite à un grand paquet de billets de banque (même s’il en faut, sans aucun doute), voilà qui apporte le supplément d’âme pour sublimer handicaps et embûches et atteindre les objectifs.
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Et lisez les aventures et réflexions philosophiques de Nicolas sur le chemin de Compostelle…
Sympa de me citer ainsi…
Hier je suis allé à Fisterra, l’extrême ouest de l’Europe. Je me suis même baigné (j’étais le seul !) et ai perdu mes lunettes dans la mer.
Un ancien cadre dirigeant de chez Total m’a ramené ensuite à Santiago dans sa voiture décapotable. On s’était croisé sur le Camino.
Et nous convenions qu’il est difficile de communiquer cette expérience.
Ce ne sont ni la volonté, ni les représentations, ni les objectifs, ni le sens qui guident. Tout cela tombe au bout d’une dizaine de jours (même quand ils sont bien cachés au fond de la conscience). C’est simplement la confiance. Renouvelée chaque jour, chaque minute. On ne s’appartient plus. On est habité par plus vaste que soi.
Hier j’expliquais à des compagnes que le corps ne ment pas. Le mental nous trompe et nous illusionne. Pas le corps. Il permet de mesurer exactement ce qu’est l’espace, ce qu’est le temps, l’épaisseur de la matière, de la gravitation, des reliefs, les limites, mais aussi les capacités des sens, parfums, sons, sources d’énergie et la réalité très très concrète des relations, des interfaces avec les autres, avec l’histoire, avec la nature (forêts, plaines sans arbres, insectes, fleurs, montagnes, racines et souches d’arbres qu’on se prend dans les pieds, pluie et vent…).
Tout à l’heure, je mange avec un groupe d’étudiants, dont une jeune et jolie néerlandaise qui avait cheminé avec moi, l’an passé, avec qui on avait traversé quelques galères. Et qui m’a accueilli, trouvé une auberge pas chère ici à Santiago et indiqué des astuces. Fraternité du Camino. Nous allons essayer de convaincre les autres de l’expérience.
Le cadre supérieur de Total, hier, me disait qu’il faudrait autoriser tous les salariés à partir deux mois sur le Camino. Ça se fait déjà en Espagne, même si beaucoup trichent, on l’a vu (vont d’hôtels en hôtels sans marcher ou utilisent des voitures) !
Merci de ton témoignage… j’aime bien les couleurs de ta nouvelle prothèse. Bon retour.