Faut-il faire confiance ?

par | Equipe

C’est vrai, je suis resté dubitatif en entendant ce top manager laisser sa réponse suspendue, lorsque je lui ai demandé “votre boss vous fait-il confiance ?”

Pourtant quel est l’effet de donner ou pas sa confiance à ses collaborateurs ? Comment se fait-il que dans certaines organisations, on se permet des délégations incroyables (j’en parle dans cette vidéo), alors que dans d’autres entreprises, il n’existe que peu de latitude à l’initiative ?

 

Depuis longtemps, j’en ai fait mon parti : la défiance, la méfiance ne mènent nulle part. Pourquoi ?

D’abord parce que j’ai l’intime conviction qu’il existe une proportion largement plus importante d’humains qui ont envie de faire bien, d’avancer, de montrer leur valeur… c’est donc un calcul statistique.

Ensuite, parce que quand on envoie un stimulus, on en reçoit le miroir. Si le manager envoie de la confiance à ses collaborateurs, il récolte de l’implication, de l’initiative, de la performance, de la motivation, des alliés. A l’inverse, s’il se défie de ses collaborateurs les laissent dans une zone d’incertitude, de doute sur eux-mêmes, que va-t-il récolter ?

Confiance est-il synonyme de naïveté ? Certes pas ! Donner sa confiance s’accompagne de vigilance. Cette vigilance s’exerce dès le choix des missions déléguées, puis dans le pilotage de l’action…

Je suggère ce débat : le manager qui ne fait pas confiance en ses collaborateurs a-t-il vraiment confiance en ses propres capacités à déléguer ? Qu’en pensez-vous ?

Donnez votre avis ci-dessous dans les commentaires…

2 Commentaires

  1. Jean-Paul Bardez

    Cette question me semble centrale. Je ne me sens bien dans un emploi que si j’ai le choix des moyens pour atteindre les objectifs et je constate que, de plus en plus, dans tous les types de métiers, cette marge de manœuvre se rétrécit comme peau de chagrin. Tout est prévu dans les descriptions de poste, les procédures et les feuilles de route et il n’y a plus de place pour l’initiative dans les entreprises, qui s’alignent toutes sur le modèle de la franchise.

    C’est ce qui fait que je préfère travailler pour des entreprises où ces processus tailorisés ne sont pas encore en place (que ces entreprises soient naissantes ou que le service dans lequel je travaille ne soit pas l’activité de base) . Le fait d’être OS va pour moi à l’encontre de l’efficacité. Quand il n’y a plus rien à découvrir, il n’y a plus de moteur. Si je ne suis plus en apprentissage sur mon activité, je ne suis plus stimulé.

    Réponse
  2. Laurent de Rauglaudre

    Bonne remarque Jean-Paul… on peut aussi bosser dans des entreprises “libérées” qui ont compris tout l’intérêt de la véritable délégation, de la remise en cause, du brainstorming, et donc de la confiance…
    Il y a de plus en plus d’entreprises qui se rendent compte que c’est le chemin à suivre…

    Réponse

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Bonjour, bienvenue sur mon blog

Je m’appelle Laurent de Rauglaudre (je sais, mon nom est imprononçable). Sur ce blog, j’écris des articles sur le leadership, le métier de consultant libre et de coach.

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