De retour de la méharée-coaching 2015, ma première envie est de partager l’interview d’Omar. Omar a été le guide de ce désert. Nous avons partagé une semaine hors du temps, hors des conventions, avec des compagnons d’origines très diverses… Toute l’humanité résumée dans ces quelques jours de partage, de marche, de nuits sous les étoiles, de rires, de larmes, de chants, de repas sains et généreux, de sables, de rochers, et d’un désert inconnu car inondé de fleurs cette année…
Écoutez Omar, notre guide Berbères : avec des mots simples, il nous parle du bonheur depuis le désert. Tout ce que nous cherchons se trouve dans son sourire perpétuel et son regard rieur…
Omar nous dit que le bonheur est devant nos yeux. Il parle et reparle du sourire qui donne confiance en soi et confiance en les autres. Quel autre ambassadeur du bonheur pourrait mieux l’incarner ? Être content avec rien, être content de se rencontrer, de rire avec simplicité. Pour moi, Omar est l’un de mes maitres. Cet accueil toujours chaleureux, ces accolades et gestes d’amitiés, ces attentions quotidiennes au milieu des dunes, Omar et son équipe nous en ont remplis…
Je dépose mon sac à mi-chemin du camp, en haut de la dune après la nuit. Je retourne chercher mon matelas, je me retourne… mon sac a disparu ! Omar ou l’un de nos compagnons Berbères est venu prendre mon lourd bagage pour le porter près des dromadaires. Geste simple, geste d’une qualité d’attention profonde.
Nous devisons à plusieurs. Soudain, Omar se dresse et court, plonge ses mains dans la dune, et brandit un animal inconnu : une sorte de poisson du désert à qui il ne manque que les nageoires. Tous nous caressons l’étrange invité avant de le laisser repartir dans la profondeur de la dune.
Le pain apparait dessous cette bassine en fer, qui en a protégé la levée près des braises. Alors le chant des Berbères retentit et nous berce dans cette nuit à mille étoiles.
Le soleil doucement s’enfonce à l’horizon… en bas de la dune, le camp est dressé, les dromadaires batifolent.
Ouvrir son cœur et sourire, une semaine dans le désert…
Je vous invite bientôt à vivre cette expérience d’une richesse sans égal. Qu’est-ce qui vous empêche ?
Je dédie cet article à Omar, Ahmed son frère, et tous les compagnons Berbères avec qui j’ai eu le bonheur de déjà passer tant de semaines, et à tous ces prochains moments à partager…
Quel plaisir de revoir Omar 🙂
Merci Laurent
Roland