“Comment réussir ma présentation ?” : cette question vous préoccupe ? Vous avez raison, le pourcentage des présentations ennuyeuses reste très élevé par manque de préparation et de conscience des fondamentaux de l’exercice…
Ecoutez cet article en podcast :
“Comment réussir ma présentation ?” Posez-vous la question avant une intervention à votre équipe ou à un large auditoire… Comment transformer une présentation powerpoint (ou keynote) ennuyeuse en une prise de parole démontrant confiance en soi et stratégie de communication efficace ! Je vous propose 12 points clés pour réussir votre présentation.
Anecdote vécue…
Le petit-déjeuner d’affaires commence en retard, par l’introduction :
“Bon on va commencer, bienvenue, on va essayer de commencer avec le traditionnel retard de 15 minutes Avignonnais (la même excuse fait florès ailleurs, on parle alors de fameux retard “Parisien”, “Marseillais”, “Lyonnais”, “Nantais”, “Rouennais”…)
Dans ce séminaire en intelligence collective, l’animation utilise des méthodes qui mettent immédiatement tous les participants en mouvement, en action. Cette vidéo prise en direct donne les principes qui gouvernent cette animation de 1 jour et demi. Les 25 participants – ingénieurs, directeurs de projet, commerciaux, services supports – assistent à cette session baptisée “redonner confiance et dynamiser”. A peine 10 minutes après le lancement du séminaire, ils se retrouvent en mouvement pour une exercice singulier qui va les mettre en relation de manière originale… Peu habitués à ce modèle, la glace va cependant fondre assez rapidement. L’élimination définitive des tables, 10 minutes après le lancement, va autant perturber l’hôtelier qui nous reçoit, qu’elle mettra à l’aise chacun pour une créativité très productive.
Extrait de la conférence “la performance en équipe”
J’ai créé et co-animé cette conférence d’une heure pour le congrès annuel d’un de mes clients. 300 personnes y assistaient. L’idée était de décliner, en intelligence collective, une dizaine de thèmes sur la performance en équipe.
Dans cette courte vidéo, je propose 2 réflexions dans un exercice inventé pour la circonstance :
J’ai emprunté l’analogie de l’eau à Robert Dilts. Elle me sert souvent en introduction de séminaire. J’aime beaucoup cette analogie. Dans une molécule d’eau observée au microscope, il est possible d’observer les atomes d’hydrogène et l’atome d’oxygène. Chaque atome garde sa singularité, son originalité, sa personnalité, son identité. Cependant, dans cette association improbable de 2 atomes d’hydrogène et d’un atome d’oxygène, il surgit une molécule, une molécule incroyable : H20. Cette molécule donne les conditions favorables à l’apparition de la vie…
Chaque atome garde sa singularité, et pourtant dans cette étrange association se dévoile une création. C’est ce qu’on appelle “l’émergence”. Une émergence imprévisible, inattendue, inexplicable.
Dans sa biographie, que je vous encourage à lire, il est raconté que Steve Jobs demandait l’avis d’une centaine de personnes avant de prendre une décision. Il interrogeait tout le monde, aussi bien ses collaborateurs supposés être légitimes, comme les plus improbables de ses interlocuteurs… Tout cela permettait, j’en suis convaincu, de nourrir l’intelligence collective (même si Steve Jobs est aussi connu pour ses maladresses et son caractère de cochon).
J’ai tourné cette vidéo après être intervenu, modestement, dans une classe de teenagers (adolescents) dans un cours de français dans l’état du Maine aux Etats-Unis. Je vous explique, après la vidéo, pourquoi cela m’a inspiré sur le métier de management…
Pourquoi cette petite expérience m’a-t-elle inspiré sur le management et la peur qu’on a parfois de demander l’avis à l’équipe ?
On peut se demander quel est le rapport entre la récupération de points au permis de conduire et l’intelligence collective… J’écris cet article en sortant de 2 jours de sensibilisation à la sécurité routière pour récupérer 4 points. Je suis arrivé dans une zone dangereuse de capital point qui pourrait me faire perdre mon permis. Il était temps d’en récupérer. Sans permis de conduire, comment faire mon travail, comment vivre quand on habite un village ?
Arrivé dans la salle de formation, je suis bougon. Je suspecte que je vais subir 2 jours de transparents (mes à-priori) montrant les conséquences des accidents, des images impressionnantes, des catastrophes, du sang et des larmes. Donc je suis bougon, j’ai préparé une liste de personnes à contacter sur mon téléphone, je tape quelques SMS en écoutant distraitement les premières consignes administratives, en signant machinalement les documents qu’on me présente. Je suis bien déterminé à être présent/absent.
Les 2 animatrices – que j’appellerai Marie et Sonia – souriantes, continuent leur introduction que j’écoute d’une oreille. Je suis interpellé gentiment car je suis toujours sur mon téléphone. Puisqu’on rentre dans le cœur du sujet et que je trouve l’introduction plutôt astucieuse, je commence à me dérider. J’écoute, l’esprit toujours un peu fermé. Aucun transparent, aucun message culpabilisant, quelques règles du jeu, quelques réflexions du style “on imagine bien que vous n’êtes pas venus de gaieté de cœur, que vous aimeriez être ailleurs”… Après quelques idées générales, les animatrices lancent un tour de table avec comme thème “quel genre de conducteur êtes-vous ? quelle est votre relation, à la voiture, à la vitesse, au téléphone, au clignotant, aux distances de sécurité, à l’alcool, aux stupéfiants…”
Comme souvent, je prends spontanément la parole en premier et j’assomme un peu tout le monde :
Dans cette vidéo (texte en page 2), je fais un constat sur le manque d’utilisation des méthodes d’intelligence collective dans les entreprises… Pourtant, identifier, ordonner, planifier les idées de tous, celles des managers comme des collaborateurs permet d’élargir le champ des possibles. Sans compter les effets collatéraux de ces exercices qui nourrissent la reconnaissance de chacun et encouragent l’appartenance à une entité, à un projet.
Regardez ces 3 minutes de vidéo et donnez moi votre avis…
Connaissez-vous des méthodes d’intelligence collective, les utilisez-vous, qu’en pensez-vous ?
Donnez votre avis ci-dessous dans les commentaires.
Nous sommes une douzaine, réunis pour la visite d’une usine, suivi d’un cocktail. Entre les 2, est positionnée une séance très courte de présentation de chacun à tous. Je donne la règle du jeu :
Lors d’une réunion, j’interroge le chef de projet : «le planning que tu présentes correspond-il à la réalité terrain que vit ton équipe ?» Il me répond, détaché et plein de dérision : «pas du tout, on me demande de présenter un planning projet, je le fais. Ce qui se passe sur le terrain est déconnecté !» Cette anecdote est authentique, assez incroyable si on y réfléchit, et symptomatique de beaucoup de projets. Pourtant, peut-on planifier en équipe ?
Le planning, liste de tâches au format Gantt, soigneusement entretenu par le chef de projet, ne représente en rien les engagements, les interdépendances, l’avancement, la mise en lumière des risques et des besoins. Du coup, le planning projet n’est pas tenu, c’est juste un dessin. Pire, sa présentation reste incompréhensible, inadaptée au reporting, dans bien des cas inexploitables par les membres même de l’équipe projet.
Comment éviter cette farce, ces revues de planning inefficaces, ces incompréhensions multiples ? Comment construire un planning projet initial, le construire en équipe ?
Co-auteur du livre “Les groupes Mastermind, accélérateurs de réussite”, premier ouvrage publié en français sur le sujet. Co-écrit en intelligence collective. Egalement disponible en anglais et en espagnol.
Après lui avoir présenté mon offre, le Directeur Général me dit : “vous êtes plus cher que votre concurrent qui a une belle expérience dans une grande entreprise américaine. Cependant, le courant passe bien entre nous, et je préfère votre proposition”. Il signe alors l’offre à 10 000€, et ajoute : “si nous devons continuer à travailler ensemble, je négocierai vos prix”.
Je réponds “bien sur”… Je réalise la prestation avec son équipe de direction : un diagnostic, suivi d’un séminaire de 2 jours en intelligence collective, une synthèse de recommandations.
A l’issue de la mission, le Directeur Général me demande une nouvelle offre. Moins d’une semaine plus tard, je lui propose une mission à 30 000€. Il signe et me dit : “je ne négocie pas le prix car je connais la qualité de la prestation que j’achète”.
Dans cette anecdote se trouvent dissimulés les “secrets” de la vente de valeur. Je vends de la valeur, je ne vends pas du temps. Pour en savoir plus, voici 5 vidéos gratuites à écouter : comment bien vendre du conseil aux entreprises…
N°1 : je rentre dans le bureau de mon chef. Depuis 3 semaines, je travaille un plan marketing avec mon équipe. Je vais lui présenter les résultats de ce travail d’une dizaine de collaborateurs de qualité. Lui, top manager, diplôme le plus ronflant qu’on puisse trouver dans notre douce France, m’écoute moins de 5 minutes. Tout d’un coup, il se lève, tout sourire, se dirige vers le tableau blanc accroché au mur : « OK Laurent, ce n’est pas du tout comme cela qu’il faut s’y prendre ».
Suit une magnifique démonstration, brillante. J’ai le moral à zéro, je sors de son bureau en pensant: « on est une équipe nulle. En 5 minutes, il a démonté tout notre travail »…
N°2 : je rentre dans le bureau de mon chef. Depuis des mois, je me débats sur un projet complexe, qui implique tous les départements de l’entreprise. Je viens comme chaque quinzaine, une heure dans son bureau pour lui présenter mes « petits soucis ». Il est américain, directeur financier, l’entreprise pèse 1 milliard d’€ de chiffre d’affaires. Avant, il était contrôleur financier mondial d’Intel – vous savez la petite boite américaine qui met des puces électroniques partout. A chacun de nos tête-à-tête, il m’écoute lui raconter mes petits malheurs. Puis il me pose des questions, ouvertes la plupart du temps (en anglais): « que penses-tu que … », « pourquoi crois-tu que … », « quelles sont les pistes que tu imagines… ». Après chaque entretien, je ressors de son bureau gonflé à bloc.