Juliette Siozac a créé Mon Moment Magique en 2015. En à peine 3 ans, elle a formé et attiré dans son projet 250 ambassadrices basées dans 7 pays, réseau qu’elle anime avec son Magic Board de 13 personnes. Et ce n’est qu’un début !
Ecoutez le témoignage de Juliette sur le décollage de son projet qui contribue au bien-être de l’humanité, en commençant par les enfants, et comment elle s’est appropriée les bonnes méthodes et attitudes de l’optimisation du temps.
Que retenir de cet interview ?
Juliette a mis une énergie et une passion colossales à lancer son entreprise. Le succès venant, le temps s’est réduit pour elle…
Ce matin, je commence à répondre à une amie coach qui ne me lâche pas sur une action à haut rendement que je reporte depuis des semaines – un contact à prendre avec un américain qui m’inspire. Dans ma réponse à cette amie, je me lance dans l’argumentaire de “Marie la désolée” (c’est l’expression de ma Sandrine quand on commence à se plaindre). Finalement, après mille contorsions, je n’envoie pas le message à l’amie coach, je le détruis, et je prends le fameux contact avec cet inspirant américain.
Je ne sais pas si l’action que j’ai engagée produira des fruits – on sème tellement de graines qui ne murissent pas. Mais, je suis passé à l’action.
La question qu’on pose souvent est “à quoi sert le coaching” ?
Je pense que ça sert au moins à 3 niveaux essentiels…
Marylor, lectrice du livre “les groupes Mastermind accélérateurs de réussite“, témoigne dans un interview, qu’elle a retenu de sa lecture l’expression “bienveillance sans complaisance“. Je voudrais revenir quelques instants sur cette expression qui m’accompagne depuis des années.
La bienveillance est devenu un mot “à la mode”. Il n’est certes pas question de s’en plaindre ! Adepte de l’enseignement des Toltèques, qui escortent régulièrement mes méharées-coaching dans le désert, je soutiens que le choix des mots, les précautions de langage nourrissent la création et la vie des relations durables. C’est ce que souligne le premier accord Toltèque : “que ta parole soit impeccable !” Si la bienveillance, la parole impeccable étaient adoptées par l’ensemble des humains, probablement que de nombreux conflits professionnels, familiaux, et pourquoi pas des guerres disparaitraient.
Pourquoi ce matin, à la lecture des titres, une bouffée de tristesse est-elle montée quand j’apprends que Johnny Hallyday est mort ? Un monstre sacré s’éteint après tant d’autres. Pourquoi ce départ me donne envie de partager ce que je ressens sur je-suis-manager…
J’ai vu un jour Johnny sur les planches à Marseille, dans l’antre du stade Vélodrome. J’ai été impressionné : impressionné par la mise en scène spectaculaire, impressionné par les 80 000 fans subjugués, impressionné par toutes ces musiques qui s’enchainaient et que pour la plupart, je connaissais. Dans ma famille, Johnny était moqué, il n’était pas très chic d’aimer un rocker aux musiques “faciles”. Alors, officiellement, je n’aimais pas Johnny. Officieusement, avec l’âge et la sagesse, je crois que j’aimais Johnny.
Cela explique-t-il la tristesse de ce matin ? Oui et non…
L’autre matin, dans le métro, un joueur d’accordéon rentre dans la rame. Il commence son concert. Je ne vois pas, il est dans mon dos.
Musique dans le métro
J’observe un monsieur debout devant moi, manifestement énervé car je le vois regarder, l’oeil désapprobateur, à plusieurs reprises en direction du musicien. Regard excédé. Le concert d’accordéon musette nous accompagne quelques quelques stations de métro. Puis le saltimbanque commence sa quête, passe devant moi. Ce matin je ne donne rien : j’applique une règle aléatoire de don sur laquelle je reviendrai un jour dans un article… Le monsieur excédé tourne et détourne son buste.
Dans sa biographie, que je vous encourage à lire, il est raconté que Steve Jobs demandait l’avis d’une centaine de personnes avant de prendre une décision. Il interrogeait tout le monde, aussi bien ses collaborateurs supposés être légitimes, comme les plus improbables de ses interlocuteurs… Tout cela permettait, j’en suis convaincu, de nourrir l’intelligence collective (même si Steve Jobs est aussi connu pour ses maladresses et son caractère de cochon).
J’ai tourné cette vidéo après être intervenu, modestement, dans une classe de teenagers (adolescents) dans un cours de français dans l’état du Maine aux Etats-Unis. Je vous explique, après la vidéo, pourquoi cela m’a inspiré sur le métier de management…
Pourquoi cette petite expérience m’a-t-elle inspiré sur le management et la peur qu’on a parfois de demander l’avis à l’équipe ?
Dans cette vidéo, j’évoque l’enseignement retenu d’un livre très simple au titre accrocheur : “petit guide à l’usage des gens intelligents qui ne se trouvent pas très doués”… Déjà le titre m’a fait sourire, un bon début.
Écoutez la vidéo tournée dans le désert, que j’ai baptisée “comment retrouver l’inspiration ?“. Je donne ensuite les références du livre et quelques réflexions complémentaires dans la suite de l’article.
Le 12 juin 2005, Steve Jobs (PDG-fondateur d’Apple et de Pixar) fait aux diplômés de Stanford l’extraordinaire discours suivant. Pour ceux qui ne le connaissent pas, j’en recommande chaudement la lecture, et la diffusion : c’est une remarquable leçon de vie.
Ce discours est déjà diffusé sur Internet ? Bien sûr. C’est toujours une lecture stimulante et émouvante à relire.
Traduction en français
«C’est un honneur de me trouver parmi vous aujourd’hui et d’assister à une remise de diplômes dans une des universités les plus prestigieuses du monde. Je n’ai jamais terminé mes études supérieures. A dire vrai, je n’ai même jamais été témoin d’une remise de diplômes dans une université. Je veux vous faire partager aujourd’hui trois expériences qui ont marqué ma carrière. C’est tout. Rien d’extraordinaire. Juste trois expériences.
Erreur ! Comment apprendre sans se tromper ? L’échec est un apprentissage… Aucun être humain ne se développe dans la vie sans commettre de nombreuses erreurs. Comment s’approprier, dans nos modes de management, le droit à l’erreur ?
Ecoutez cet article en podcast :
Le chef de projet rentre dans le bureau de son boss : “voilà, le budget de 10M$ est dépassé, j’ai échoué, je te remets ma démission“. A la grande surprise du collaborateur dépité, le boss répond :
“je viens de t’offrir une formation à 10M$, il n’est pas question que j’accepte ta démission !“
Lors d’un entretien que j’ai conduit avec un professionnel français basé au Canada, celui-ci m’expliquait qu’un candidat qui n’a pas fait assez d’erreurs s’entend dire “profil pas intéressant” !
Vous avez remarqué la monnaie d’échange de l’anecdote qui introduit cet article : c’est en $… Pourquoi le $ ?
En Amérique du Nord, l’erreur est perçue comme un apprentissage. Au pays des lumières, le couperet tombe : “vous avez fait une erreur, je vous présente l’addition, vous êtes virés…”, “vous avez planté votre création d’entreprise, je ne vous recrute pas”, etc… Je me souviens d’une expérience de ce style avec l’un de mes prospects. Souvent mes erreurs se transforment en article de mon blog :-). Notre vision française de l’erreur m’a de nouveau interpellé.
Cette histoire de cailloux a déjà fait plusieurs fois le tour de la planète. Elle reste pourtant un enseignement fondamental à méditer…
Cliquez, écoutez cet article en podcast :
Un vieux professeur fut engagé pour donner une formation sur “La planification efficace de son temps” à un groupe de 15 dirigeants de grosses compagnies nord-américaines. Ce cours constituait l’un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux professeur n’avait donc qu’une heure pour “passer sa matière”.
Debout devant ce groupe d’élite (prêt a noter tout ce que l’expert allait enseigner), le vieux professeur les regarda un par un, lentement, puis leur dit: “Nous allons réaliser une expérience”… il allait raconter une histoire de cailloux !
Co-auteur du livre “Les groupes Mastermind, accélérateurs de réussite”, premier ouvrage publié en français sur le sujet. Co-écrit en intelligence collective. Egalement disponible en anglais et en espagnol.
Après lui avoir présenté mon offre, le Directeur Général me dit : “vous êtes plus cher que votre concurrent qui a une belle expérience dans une grande entreprise américaine. Cependant, le courant passe bien entre nous, et je préfère votre proposition”. Il signe alors l’offre à 10 000€, et ajoute : “si nous devons continuer à travailler ensemble, je négocierai vos prix”.
Je réponds “bien sur”… Je réalise la prestation avec son équipe de direction : un diagnostic, suivi d’un séminaire de 2 jours en intelligence collective, une synthèse de recommandations.
A l’issue de la mission, le Directeur Général me demande une nouvelle offre. Moins d’une semaine plus tard, je lui propose une mission à 30 000€. Il signe et me dit : “je ne négocie pas le prix car je connais la qualité de la prestation que j’achète”.
Dans cette anecdote se trouvent dissimulés les “secrets” de la vente de valeur. Je vends de la valeur, je ne vends pas du temps. Pour en savoir plus, voici 5 vidéos gratuites à écouter : comment bien vendre du conseil aux entreprises…
N°1 : je rentre dans le bureau de mon chef. Depuis 3 semaines, je travaille un plan marketing avec mon équipe. Je vais lui présenter les résultats de ce travail d’une dizaine de collaborateurs de qualité. Lui, top manager, diplôme le plus ronflant qu’on puisse trouver dans notre douce France, m’écoute moins de 5 minutes. Tout d’un coup, il se lève, tout sourire, se dirige vers le tableau blanc accroché au mur : « OK Laurent, ce n’est pas du tout comme cela qu’il faut s’y prendre ».
Suit une magnifique démonstration, brillante. J’ai le moral à zéro, je sors de son bureau en pensant: « on est une équipe nulle. En 5 minutes, il a démonté tout notre travail »…
N°2 : je rentre dans le bureau de mon chef. Depuis des mois, je me débats sur un projet complexe, qui implique tous les départements de l’entreprise. Je viens comme chaque quinzaine, une heure dans son bureau pour lui présenter mes « petits soucis ». Il est américain, directeur financier, l’entreprise pèse 1 milliard d’€ de chiffre d’affaires. Avant, il était contrôleur financier mondial d’Intel – vous savez la petite boite américaine qui met des puces électroniques partout. A chacun de nos tête-à-tête, il m’écoute lui raconter mes petits malheurs. Puis il me pose des questions, ouvertes la plupart du temps (en anglais): « que penses-tu que … », « pourquoi crois-tu que … », « quelles sont les pistes que tu imagines… ». Après chaque entretien, je ressors de son bureau gonflé à bloc.