La parenthèse industrielle ne va pas se refermer en un instant. Nous continuerons d’avoir besoin de produits. Les robots vont peu à peu remplacer les humains pour presque toutes les taches automatiques, on le sait. Qu’en est-il du métier de consultant ? A-t-il de l’avenir ? Y a-t-il trop de consultants ? Pourquoi un consultant libre a-t-il une place dans un monde du travail chamboulé ? Comment inventer son histoire professionnelle, son histoire de vie ?
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L’ère industrielle a introduit le concept de l’entreprise hypertrophiée…
Comment se faire licencier, en quelque sorte virer son chef ? Comment se débarrasser d’un manipulateur ? Comment échapper au harcèlement au travail ? Que nous dit le principe de Peter ? Pourquoi reprendre en main son destin professionnel et de vie ? Quand on est dans les projets des autres, quel regard porte-t-on sur soi-même. Dans cet article, je propose une méthode pour virer son chef !
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Extrait d’un échange avec une chef de projet découragée :
– Laurent : si je comprends bien, ton métier n’est pas reconnu par ton manager qui, non seulement ne t’aide pas, mais s’approprie ton travail à son seul profit !
– La chef de projet découragée : oui, en plus je suis étonnée que le directeur du département ne sache même pas que c’est moi qui pilote ce projet…
– Laurent : vois-tu des possibilités d’évolution dans l’environnement de ton département ?
– La chef de projet découragée : non !
– Laurent : ton chef t’encouragerait-il à progresser vers d’autres métiers, y compris hors de son périmètre ?
– La chef de projet découragée : alors là surement pas !
– Laurent : pourquoi restes tu dans cet univers de contraintes ?
– La chef de projet découragée : je ne sais pas…
– Laurent : as-tu un problème d’argent ?
– La chef de projet découragée : non, ce n’est pas le problème
– Laurent : alors, pourquoi n’envisages-tu pas de virer ton chef ?
– La chef de projet découragée : tu as raison, c’est sans doute la solution…
Virer son chef !!!
(comment oses-tu dire une chose pareille, c’est subversif…)
Votre orientation professionnelle, cette question vous suit-elle depuis le début de votre parcours ? Alors que les sombres nuages du chômage continuent d’encourager les peurs, comment faire pour trouver la bonne orientation professionnelle, surtout quand le projet ne semble pas clair ? Il existe les bilans de compétences, les tests d’orientation, les formations pour la reconversion professionnelle. La question de changer de métier, de changer d’entreprise, revient, lancinante. Parfois, l’interrogation de son orientation professionnelle surgit dès le début de carrière. Vers quoi m’orienter ? Dans un échange avec une jeune diplômée, ingénieure, je retrouvai dans ses questionnements les mêmes que j’avais à son âge.
Avez-vous une passion ?
Certaines personnes grandissent avec une passion qui les dévorent, ils deviennent acteurs, pâtissiers, docteurs, menuisiers car ils en ont toujours rêvé. Chouette pour eux, ils poursuivent une forme de prédestination qui leur permet de s’accomplir.
Pour beaucoup d’autres, la question de l’orientation reste en point d’interrogation avant d’entrer dans la vie professionnelle, pour d’autres même, elle se prolonge longtemps dans le parcours de vie.
A la jeune diplômée, j’ai proposé de travailler 5 questions pour clarifier son orientation professionnelle… Le travail sur ces 5 questions a pour vocation de mettre sur un chemin. A votre tour, prenez 5 feuilles blanches pour faire l’exercice…
Oser changer de secteur d’activité, est-ce possible ? Un manager doit-il passer toutes sa vie professionnelle dans le même environnement ?
J’ai reçu un jour le message suivant d’un lecteur :
“Cher Monsieur,
Nous avons eu, hier, avec quelques amis, une discussion vive sur ce qu’est le management.
L’origine du désaccord réside dans le fait que certains pensaient qu’un manager ne peut pas changer de secteur d’activité !
Un manager performant dans le domaine de la mode, ne peut pas endosser les mêmes responsabilités dans le domaine médical ou industriel car il ne connait pas son environnement. Un recruteur ne perdrait pas de temps à chercher un bon profil, il privilégierait plutôt le candidat qui connait le mieux le marché : clients, produits, ….
Je maintenais le contraire, un manager peut très bien réussir dans un autre domaine et changer de secteur d’activité pourvu qu’il ait acquis les compétences managériales dans son cursus.
C’est même pour moi une preuve d’adaptabilité.
Qu’en pensez-vous ?“…
Le débat est ouvert… Un manager peut-il changer de secteur d’activité ?
Co-auteur du livre “Les groupes Mastermind, accélérateurs de réussite”, premier ouvrage publié en français sur le sujet. Co-écrit en intelligence collective. Egalement disponible en anglais et en espagnol.
Après lui avoir présenté mon offre, le Directeur Général me dit : “vous êtes plus cher que votre concurrent qui a une belle expérience dans une grande entreprise américaine. Cependant, le courant passe bien entre nous, et je préfère votre proposition”. Il signe alors l’offre à 10 000€, et ajoute : “si nous devons continuer à travailler ensemble, je négocierai vos prix”.
Je réponds “bien sur”… Je réalise la prestation avec son équipe de direction : un diagnostic, suivi d’un séminaire de 2 jours en intelligence collective, une synthèse de recommandations.
A l’issue de la mission, le Directeur Général me demande une nouvelle offre. Moins d’une semaine plus tard, je lui propose une mission à 30 000€. Il signe et me dit : “je ne négocie pas le prix car je connais la qualité de la prestation que j’achète”.
Dans cette anecdote se trouvent dissimulés les “secrets” de la vente de valeur. Je vends de la valeur, je ne vends pas du temps. Pour en savoir plus, voici 5 vidéos gratuites à écouter : comment bien vendre du conseil aux entreprises…
N°1 : je rentre dans le bureau de mon chef. Depuis 3 semaines, je travaille un plan marketing avec mon équipe. Je vais lui présenter les résultats de ce travail d’une dizaine de collaborateurs de qualité. Lui, top manager, diplôme le plus ronflant qu’on puisse trouver dans notre douce France, m’écoute moins de 5 minutes. Tout d’un coup, il se lève, tout sourire, se dirige vers le tableau blanc accroché au mur : « OK Laurent, ce n’est pas du tout comme cela qu’il faut s’y prendre ».
Suit une magnifique démonstration, brillante. J’ai le moral à zéro, je sors de son bureau en pensant: « on est une équipe nulle. En 5 minutes, il a démonté tout notre travail »…
N°2 : je rentre dans le bureau de mon chef. Depuis des mois, je me débats sur un projet complexe, qui implique tous les départements de l’entreprise. Je viens comme chaque quinzaine, une heure dans son bureau pour lui présenter mes « petits soucis ». Il est américain, directeur financier, l’entreprise pèse 1 milliard d’€ de chiffre d’affaires. Avant, il était contrôleur financier mondial d’Intel – vous savez la petite boite américaine qui met des puces électroniques partout. A chacun de nos tête-à-tête, il m’écoute lui raconter mes petits malheurs. Puis il me pose des questions, ouvertes la plupart du temps (en anglais): « que penses-tu que … », « pourquoi crois-tu que … », « quelles sont les pistes que tu imagines… ». Après chaque entretien, je ressors de son bureau gonflé à bloc.