On me dit que mes posts sont supers, mais qu’en Amérique du Nord, j’expose trop mes fragilités 🐒.
☕️ Cela nourrit ma réflexion du matin.
Le coach doit-il ressembler à un « killer » ? On pense tout de suite à l’image de ces coachs sportifs qui hurlent sur leur équipe pour aller chercher le guerrier au plus profond de chacun. ⛹🏻♂️ Ainsi, en retournant sur le terrain, ils vont se battre, combattre, lutter, agresser, détruire l’adversaire.
🗣 « Tue, tue, tue » renchérit la foule pour encourager l’équipe chérie !
Nous pouvons accepter ce modèle : démolir plus pour gagner plus, hurler plus fort pour éteindre l’autre, considérer que la loi du plus fort est toujours la meilleure. D’ailleurs il est probable que ce modèle emporte la partie, fasse couler l’humanité par les emportements de leaders aux grosses couilles (je n’ai pas trouvé d’émoticône appropriée 🤣).
Est-ce cela le rêve, l’imaginaire, la société que nous souhaitons bâtir ?
Dépêchons-nous de trucider derechef tous ceux qui pensent que la collaboration est à stimuler autant que la compétition, ceux qui prônent l’écoute et l’intelligence collective, ceux qui croient que le pouvoir est seulement un nom et pas un verbe. « Pouvoir » se décline en posture et en action : « maintenant que j’ai le pouvoir, je peux (verbe « pouvoir » pour les distraits) transformer les choses ». 👩⚕️ Trucidons aussi les médecins, les infirmières qui soignent les malades, blessés et autres inutiles. Trucidons, trucidons, trucidons ! L’heure est au sang. Les larmes c’est pour les femmelettes.
Il existe une grande confusion, peut-être encore plus présente en Amérique du Nord, je ne sais pas.
Parler de fragilité ne signifie pas qu’on est faible. Je répète : « parler de fragilité ne signifie pas qu’on est faible ». Encore une fois : « parler de fragilité ne signifie pas qu’on est faible ».
🦶Tout humain est fragile par construction. Le mythe du talon d’Achille est là pour nous le rappeler. Malgré son talon, Achille est un extraordinaire combattant.
Si je connais mes fragilités, si mes alliés du comité de direction les connaissent, alors nous pouvons nous entraider. Si l’un de mes « alliés » du comité de direction connait mes fragilités, en profite pour me mettre des peaux de banane sous le talon, alors peut-être, Amérique du Nord ou pas, cette entreprise a besoin d’un coach pour :
- aider le CEO à virer le fameux « allié » qui pourrit l’équipe
- recréer une ambiance propice à la création de valeur et la résolution de problèmes, ensemble.
Pour ces cas-là, je suis votre homme.
0 commentaires