Un collègue blogueur, Adrien Bignon, me propose de publier un article sur les clés de la réussite en entretien d’embauche. Je vous laisse entre ses lignes :
Adrien :
“L’entretien d’embauche est un exercice difficile, pour le recruteur comme pour le candidat. Celui-ci nécessite une préparation à double sens, sans quoi ce rendez-vous risque de tourner à la perte de temps.”
4 conseils pour réussir son entretien d’embauche (côté candidat)
1°) Renseignez vous sur l’entreprise avant l’entretien d’embauche
Cet aspect montrera votre motivation : êtes-vous allé vous documenter suffisamment sur l’entreprise, son actualité, sa stratégie, ses projets et ses préoccupations du moment ? Quelles sont ses problématiques ? Ses difficultés du moment ? Son cœur d’activité ? Ses ambitions ? Votre employeur sera nécessairement sensible à votre investigation en la matière. Bien entendu, il vous sera impossible de tout savoir, votre recruteur en est conscient. Mais plus vous en saurez, plus votre crédibilité sera renforcée. Il existe différents moyens de recueillir ce type d’informations : ne vous limitez pas au site internet, tentez de récolter des informations sur le terrain, en vous déplaçant dans les points de vente des produits vendus par la société, en allant à la rencontre de ses parties prenantes (salariés, partenaires, clients, fournisseurs, concurrents…), grâce à votre réseau personnel ou professionnel. En outre, ce travail de documentation est d’autant plus utile qu’il vous permettra de vous donner de la matière pour alimenter vos questions. La pertinence de celle-ci sera toujours appréciée…
2°) Enquêtez sur le poste escompté
Le poste est généralement détaillé dans l’offre d’emploi. Mais ce descriptif peut être simpliste. C’est alors à vous de vous interroger, de vous renseigner en détail sur le contenu de la mission : résultats escomptés, journée type, interaction avec tel ou tel service de l’entreprise, référent, charge de travail, déplacements éventuels, niveau de responsabilité, perspectives d’évolutions…Autant d’éléments qui vous permettront d’être plus à l’aise en entretien d’embauche.
3°) Préparez le pitch de votre parcours
La question du parcours est inévitable. D’où venez-vous ? Où allez-vous ? Pourquoi ? Vous devez pouvoir exprimer en quelques phrases vos différentes expériences, ce qu’elle vous ont apporté, ce qu’elle vous ont appris, mais aussi pourquoi vous êtes là à cet instant bien précis. Il ne s’agit pas de résumer votre CV que le DRH ou manager a sous les yeux, mais plutôt d’être capable, en quelques phrases, de synthétiser vos différentes expériences, en expliquant la logique et les raisons de vos différents choix, et surtout en mettant en adéquation vos expériences avec le poste proposé. Le recruteur teste aussi votre niveau d’expression orale, votre faculté à exprimer vos idées. En clair, la forme compte autant que le fond. Par conséquent, il n’est pas superflu de passer du temps chez vous à répéter votre pitch, pour gagner en fluidité et rôder votre discours.
4°) Pendant l’entretien d’embauche, soignez votre langage non verbal
En dehors de la teneur de vos propos, votre comportement global est observé attentivement par la personne qui vous reçoit. En effet, les éléments de communication non-verbaux en disent long sur votre personnalité et peuvent être des indicateurs fiables de votre motivation et de votre ressenti en temps réel. Visage souriant, poignée de main ferme, regard droit et tenue vestimentaire adapté au poste proposé sont à privilégier. Tout ce qui peut trahir une agitation intérieure (les jambes qui tremblent, jouer avec son stylo, difficultés à tenir en place) sera interprété par votre interlocuteur. Ayez à l’esprit ce paramètre, car le corps de ment jamais, et pourrait bien vous trahir !”
N’hésitez pas à commenter ci-dessous les suggestions d’Adrien…
Quelques articles complémentaires à consulter :
- question clé à poser lors d’un entretien d’embauche
- comment virer son chef
- 5 questions pour clarifier votre orientation professionnelle
A la fin de l’entretien, parfois le recruteur vous demande si vous avez des questions. C’est une opportunité à saisir ! Il faut poser des questions sur les conditions de travail, sur comment ça se passe le midi, s’il y a une bonne ambiance au travail. Ainsi vous montrerez que vous êtes curieux et que vous aimeriez travaillez dans cette entreprise en particulier.
A la fin de l’entretien, parfois le recruteur vous demande si vous avez des questions. C’est une opportunité à saisir ! Il faut poser des questions sur les conditions de travail, sur comment ça se passe le midi, s’il y a une bonne ambiance au travail. Ainsi vous montrerez que vous êtes curieux et que vous aimeriez travaillez dans cette entreprise en particulier.
En effet, c’est le moment de montrer sa curiosité, son intérêt authentique pour le métier proposé. C’est aussi le moment de sonder sa propre candidature avec une question du type : “que pensez-vous de ma proposition/mon profil pour le poste que vous m’avez présenté ?”
L’interviewer a 2 choix : vous répondre ou pas. Dans les 2 cas de figures, il va vous donner des indices.
Quel est le risque de cette question ? Aucun. Il est légitime de demander un feed-back/un retour sur ce que l’on vient de proposer. Pour voter interlocuteur, il est également légitime de répondre ou pas.
Cette lecture me donne envie de faire une petite précision que je juge importante:
Répondez aux consignes !
Je suis en cours de recrutement d’un technicien en informatique, donc, quelqu’un de précis dont le métier sera de répondre à des consignes et des processus précis. Sur mes diverses annonces, je demande que le candidat au poste m’envoie, son CV accompagné d’une lettre de motivation manuscrite. La demande est simple et explicite. Je reçois environ une cinquantaine de candidature. Une seule me parvient avec une lettre manuscrite. Conclusion : seulement 2% des candidats ont répondu à la première consigne que leur a donné leur (futur) employeur.
Comme beaucoup de petite PME, je n’ai pas les moyens de payer un graphologue pour analyser le caractère psychologique du candidat, mais cette simple demande de lettre manuscrite permet de voir si le candidat, d’une part répond à la première demande de son (futur) employeur et, d’autre part, de voir si le candidat ne recours pas à la facilité en faisant un copier/coller d’une lettre type, impersonnelle.
La qualité ou la beauté de l’écriture n’est plus un critère de choix aujourd’hui. Dans son futur emploi, le candidat devra surement écrire, avec son traitement de texte cette fois-ci…
Avant tout entretien, la soumission de sa candidature est un cap important à franchir, il ne faut pas le négliger. Il faut sortir du CV type proposé par “µ-Soft” dans ses exemples, être inventif pour se démarquer et donner envie, et, … surtout répondre aux consignes de son futur employeur.