Comment écrire des publications linkedin qui cartonnent ?
(depuis l’écriture de cet article, certaines posts linkedin ont fait encore mieux… le post champion dépasse les 120 000 vues : j’ai été un prédateur inconscient et naïf)
La première règle est de publier (j’y reviendrai) du contenu original. C’est quoi du contenu original ? C’est vous qui l’avez écrit, ce n’est pas juste une republication d’une bonne idée vue ailleurs.
Pour vous inspirer voici quelques idées (avec le nombre de vues le jour où je publie cet article). Il s’agit de quelques semaines de publications régulières, puis vient le contenu de chaque publication linkedin ci-dessous :
- Les grandes responsabilités sont-elles l’enterrement de première classe des convictions et du courage… (> 24 000 vues)
- Le son de la liberté collective, le son de la liberté individuelle… (> 12 000 vues)
- La majorité a-t-elle raison, la minorité a-t-elle raison… (> 3800 vues)
- Il est mort il y a 50 ans… (> 4800 vues)
- Gagner la coupe du monde de foot… (> 1600 vues)
- Tout comprendre avec le lac Tchad… (> 800 vues)
- L’oubli tragique du capitalisme… (> 800 vues)
- Mes clients me sauvent de ma colère… (> 1700 vues)
- Pourquoi je n’arrive pas à recruter… (> 800 vues)
- Quelle est la place pour mon choix… (> 700 vues)
- Dialogue entre sobriété choisie et sobriété subie… (> 1000 vues)
- La mort chez le coiffeur… (> 1700 vues)
- Le rêveur veut la liberté, le coach l’interroge… (> 600 vues)
- Comment vivez-vous l’écartelement… (> 1200 vues)
- Je cherche des clients… (> 1600 vues)
- La question est-elle le rapport du GIEC… (> 700 vues)
- Les coachs sont-ils des bisounours… (> 1300 vues)
- Le milliardaire a-t-il raison… (> 1700 vues)
- Si j’agresse, je ne vais pas bien… (> 1700 vues)
- Vendre mon corps… (> 5100 vues)
- J’ai 1M€ à placer… (> 900 vues)
Publication linkedin 1
Grande responsabilité = enterrement des convictions et du courage ?
En ces périodes troublées, emportés par une carrière brillante, encouragés en entreprise par des glorieuses qui perdurent (voir les résultats exceptionnels des très grandes corporations ces temps-ci), comment vivent nos leaders, écartelés entre un diagnostic évident d’une humanité à bout de souffle et des décisionnettes sans envergure ?L’un (à la tête de près de 10 000 personnes) me parle du green washing de son groupe international, reste les bras ballants et ne regarde que la ligne bleue de la retraite prochaine.
L’autre me raconte les pitoyables mesquineries d’une équipe de direction qui joue des coudes, puis ajoute « ils m’ont tout fait » en évoquant les crocs-en-jambe d’une cour de récré.
Le 3ème (qui dirige 500 personnes) me dit “je n’ai pas de pouvoir, je ne fais qu’appliquer des directives”.
A quoi servent les #responsabilités ? A quoi sert le pouvoir ?
L’autre jour, je regardais un interview d’1h30 de Michaël Gorbatchev, à l’aurore de ses 90 ans (en aparté sur Arte).
Il ne dit rien, ne répond pas aux questions et dit tout, en coin. Cet homme qui a changé la face du monde, arrivé au top du #pouvoir, souffle entre 2 comptines de l’âme russe, qu’il s’est battu et engagé seul, sans soutien. Il en parle sans forfanterie. Cela parait incroyable : il dirigeait l’URSS quand même ! Il a agi seul ! C’est donc possible de prendre son courage à 2 mains, de prendre vigoureusement ses convictions et en faire de l’action efficace.
Comment rétablir le #courage au sommet des entreprises ? L’impact peut être Kolossal. Comment encourager les #leaders dans des actions qui les rendront fiers, qui laisseront une trace positive (et là, je ne parle pas des résultats du prochain trimestre, dont sincèrement, à part les actionnaires avides, tout le monde se fout) ?
Faut-il accepter ce que me disait un grand boss récemment : « je ne vois qu’une sortie à tout cela, la violence » ?
Je comprends que les avantages financiers consentis aux leaders donnent la force de la boucler, de ravaler les belles intentions…
Mais quoi, le courage managérial doit-il mourir, emportant avec lui les espoirs de transformation du monde aussi bien que la fierté individuelle d’avoir accompli quelque chose ?
Doit-on écouter en boucle la « marche funèbre » de Chopin (très belle au demeurant) ?
Publication linkedin 2
Et si on baissait le son de la liberté individuelle et on augmentait le son de la liberté collective…
En 1971, quand mon frère Olivier est mort sur la route à l’âge de 19 ans, il y a eu plus de 16 000 morts d’accidents de la circulation en France. Depuis, les vilains pas beaux législateurs ont rajouté des obligations : ceinture de sécurité, limitations de vitesse, interdiction de l’alcool au volant, etc… 50 ans plus tard, avec un traffic qui a explosé, la France déplore environ 3500 morts par an.
Quand on évoque la liberté individuelle, n’y-a-t-il pas de grandes confusions ? Suis-je seul sur ma planète ? Comment est-ce que je participe à la liberté collective ? Certes, le code de la route ne préserve pas de tous les dangers. Il concourt cependant à une réduction drastique des statistiques sur les risques de la circulation. Il contribue surtout à me permettre d’être paradoxalement plus libre, alors que je me soumets à une règle à mille contraintes.
La liberté individuelle, si souvent mise en avant, est-elle une fausse barbe pour éviter d’évoquer des peurs profondes, le manque de confiance (en soi ?), le risque d’adhérer à tant de rumeurs infondées ? Si en face de liberté individuelle, on pose la question de la liberté collective, comment le débat évolue-t-il ?
Lien de ce post avec la situation pandémique actuelle ? Hum hum…
Publication linkedin 3
La majorité a-t-elle raison ?
Ce n’est pas parce qu’on est majoritaire qu’on a raison. Ce n’est pas parce qu’on est minoritaire qu’on a raison.
En ces temps infectieux, les pseudo débats, dont l’objectif est de démontrer que « j’ai raison », continuent de faire beaucoup de dégâts dans les familles, dans les communautés.
Pendant des millénaires, les Égyptiens ont cru au dieu Râ. Ils avaient tort : le soleil n’est pas un dieu. Dans les années 70, certaines personnes croyaient au réchauffement climatique. Ils étaient minoritaires et avaient raison.
De tels exemples sont pléthores dans tous les sens.
Alors comment débattre quand on est en désaccord ?
1 – observer si mon interlocuteur.trice (ou moi-même) est en état de dialoguer sur les idées. Cela se ressent : il.elle.je semble en faire ou pas une affaire personnelle. Cela s’entend : le niveau sonore de la discussion augmente (à l’oral ou à l’écrit). L’invitation est ici de développer sa meta capacité à scruter comment se passe l’échange.
2 – s’il est manifeste que la tension monte, il est urgent de glisser vers un sujet moins polémique : le transfert de Messi au PSG ou l’arrivée des Talibans au pouvoir ou la dernière esclandre de Trump. Non je rigole, tous ces sujets nous ramènent au point de départ. De meilleures idées pour baisser la tension sont plutôt : « quelles sont les nouvelles de ta famille » ou « comment ça se passe au boulot pour toi en ce moment » ou « et si on allait faire une pétanque ».
En quoi tenter d’avoir raison est-il si essentiel ? Qu’est-ce qui se joue vraiment ici ? Préserver la relation n’est-il pas prioritaire ? Est-il possible de se donner, à tous, l’autorisation de se mettre en quête, en détours ? Interroger n’est-il pas plus puissant qu’assener ? Suis-je si sûr de toutes mes idées, ai-je les preuves de tout ce que j’avance ? Et si je faisais montre de plus d’humilité, de patience, et de compréhension des différences ? Et si je faisais silence quand le bruit monte ?
Et si le respect de l’autre primait sur toutes mes certitudes…
Publication linkedin 4
Il est mort il y a de 50 ans
Il est mort il y a 50 ans aujourd’hui, la révolte est toujours là, vivante !
C’était mon frère, il avait 19 ans et moi 11. Son copain a fait une imprudence en voiture et les 3 passagers, jeunes polytechniciens, sont morts. Je ne savais pas ce qu’était la mort, je ne savais pas ce qu’était polytechnique. La mort, à 11 ans, c’est théorique. Polytechnique, j’ai compris aux réactions de la famille que ce devait être quelque chose de très important.
Toute ma vie, je me suis levé contre le manque de responsabilité. Je suspecte que ma révolte a trouvé sa source dans cet accident : « l’imprudence a tué mon frère ». L’imprudence est l’opposée de la responsabilité.
Nous continuons l’imprudence, avec arrogance en plus. Nous continuons d’affaiblir notre bien commun, tellement jolie vue de l’espace, de faire la publicité pour consommer toujours plus, avec la croyance que le bonheur se cache derrière la possession. Nous continuons de privilégier l’intelligence au coeur. Nous continuons d’admirer certains exercices du pouvoir qui prolongent l’asservissement du grand nombre par quelques uns. Nous continuons de parler, de palabrer.Il y a des saletés à ramasser dans la rue, des voitures à partager plutôt qu’à posséder, des initiatives individuelles à encourager plutôt que des gros machins à enrichir, des orientations d’investissement à radicalement changer, des relations à soi et aux autres à transformer.
Par dessous tout, il y a la vie à respecter, sous toute ses formes.Incantations ? Troubles psychiatriques ? Bisounoursisme ? Incompréhension des réalités ? Consternante naïveté ?
De quoi je souffre ?Quand mon frère est mort le 22 octobre 1971, j’ai mis des semaines à comprendre, à l’admettre. 50 ans plus tard, je sens toujours sourde en moi le vent de la révolte. Je pense aux générations qui vont nous suivre. Je pense au prochain week-end : quelle est ma priorité ? Remplir des sacs plastiques de déchets ramassés dans la ville ? Quand est-ce qu’on s’y met tous ? Comment s’y mettre vraiment ? Quand est-ce que nous branchons tous nos cerveaux et nos bras sur les vrais sujets ? Quand est-ce que nous faisons le ménage devant notre porte ? Comment ré apprendre à marcher sans se sentir obligé de courir ? Pourquoi privilégier la vitesse à la lenteur, au nom de quoi ? Pourquoi des chiffres toujours plus haut, au nom de quoi ? Comment prendre sa part de #responsabilité ?
Clin d’oeil à l’anniversaire du départ prématuré de mon frère Olivier…
Publication linkedin 5
Gagner la coupe du Monde
Un jour, j’ai eu la chance de poser une question à Aimé Jacquet : « quand avez-vous su que vous alliez gagner la coupe du monde de football en 1998 ? ». C’était une conférence en petit comité.
Il a répondu « en 1995 ».
Puis, il a expliqué pourquoi.
3 ans avant, il avait quelques footballeurs excellents, le plus connu étant notre Zizou national, et il avait tout le potentiel d’organisation autour de lui, dans la fédération, les pouvoirs publics, etc…
Le potentiel était là. Le potentiel ne suffit pas, mais c’est crucial.
Surtout, il a annoncé très tôt que l’objectif était de gagner la coupe du monde, objectif inimaginable au regard de la concurrence au titre suprème et de l’histoire sportive de la France du football.
Potentiel + objectif ambitieux + leadership : voilà des ingrédients d’un succès retentissant.
Dans une récente session de coaching, j’encourageais mon client à préparer et présenter un plan stratégique à 3 ans, qui emporte l’adhésion de son propre management et qui serve de moteur pour ses équipes. Mon client évoquait que certes la concurrence est rude, mais que le « terrain de jeu est infini », qu’il existe « plein de champs inexploités ».
Si, à l’équation « potentiel + objectif ambitieux + leadership », on additionne l’ingrédient « développement soutenable », la matière est là pour emporter l’enthousiasme des dirigeants et l’adhésion des équipes. N’est-il pas ?
L’équation d’Aimé, associée à l’ingrédient du sens…
Je dédie ce post à mon client et à tous les personnes qui dirigent des centres de profit, avec cet agenda qui déborde et cette terrible pression…
Ma dernière recommandation à mon client : « libère du temps, réserve du temps qualitatif dans ton agenda, là, tout de suite, pour travailler ton plan, c’est la priorité ! »
Réactions ?
Publication linkedin 6
Tout comprendre sur le lac Tchad
Exemple facile à comprendre : en 1960, le lac Tchad avait une superficie de 26 000 km2. Aujourd’hui, sa surface oscille entre 1500 et 2500 km2 en fonction des précipitations. Le lac a en moyenne 4 mètres de profondeur.
Selon wikipedia, “il doit fournir l’eau à plus de 40 millions de personnes des quatre pays limitrophes : le Tchad, le Cameroun, le Niger et le Nigeria”…
Ceux qui doutent pourront objecter : la surface de ce lac a toujours varié au cours de l’histoire. Oui, mais il n’y a jamais eu 40 millions de personnes qui ont directement besoin de son eau pour vivre. Les conséquences de sa disparition annoncée sont évidentes : guerres, famines, épidémies, immigration, extrémismes en tout genre.
Des solutions sont possibles pour ré alimenter le lac en eau. Cela demande des investissements colossaux et des accords politiques très complexes entre plusieurs pays.
Bref, du leadership responsable, courageux, du partage de richesse !
Pendant que se préparent ces catastrophes annoncées, nous ergotons, palabrons, nous nous agressons sur les réseaux sociaux, parfois avec des arguments pseudo intellectuels.
Partout l’action est possible en fonction de nos moyens : nous pouvons sensibiliser, investir, faire des choix de sobriété, prendre des initiatives de colibris (pour inspirer), choisir de consommer intelligemment, faire le ménage !
Ce post m’a été inspiré par mon cadeau de Noël, le livre : “Pour rien au monde”, roman captivant et terrible de Ken Follett. Le lac Tchad y tient une place qui éveille à de nombreux enjeux !
Amour, famille, terroristes, immigration clandestine, risques de guerre nucléaire, exercice du pouvoir aux USA et en Chine, esclavagisme moderne, Tchad, Corée, un vrai tourbillon de notre monde.
Comment diminuer l’énergie passée à débattre (voir à se bagarrer sans fin dans les réseaux sociaux) sur ce qui est, et orienter cette même énergie vers l’action de transformation ?
Comment palabrer moins et agir davantage ?
Publication linkedin 7
L’oubli tragique du capitalisme
Le capitalisme est une idée intéressante. Oups, un oubli fondamental nous emmène vers la catastrophe.Le #capitalisme, c’est quoi :
– Pierre a de l’argent
– Paul a une idée
(au passage, notez le sexisme des prénoms)Pierre prête l’argent à Paul.
Le capital de l’entreprise de Paul devient une dette envers Pierre. Pierre nourrit l’espoir que Paul lui rendra son argent valorisé, ou lui versera une rente (les dividendes). Avec l’argent de Pierre, Paul innove, invente, crée de la valeur. Pierre est heureux de voir son argent fructifier.
Ce système a permis l’hyper croissance depuis 200 ans et la sortie de la précarité pour des milliards d’humains. Chouette idée.
Elargissons la pensée, soyons macroscopique. L’idée maîtresse de ce système a été oubliée : rendre l’argent à Pierre. Qu’est-ce que je veux dire par là ?
Changeons les identités : Pierre s’appelle maintenant « Planète Terre » et Paul s’appelle « Les Humains ».Les Humains utilisent le capital de la Planète Terre pour créer de la valeur. Chouette, les Humains créent, fabriquent, développent, vivent mieux.
Au passage, ils oublient ce que le capitalisme a enseigné : rendre le capital valorisé à l’actionnaire, ici nommée la Planète Terre.Tant que nous, les Humains, ne comprenons pas que nous avons une dette envers la Planète Terre (notre actionnaire), nous courrons à notre perte.
Cet oubli tragique devrait réveiller tous les capitalistes convaincus.
Ah, j’oubliais. Peut-être que l’égoïsme, l’abus de pouvoir, la vision courte, les trahisons, la lâcheté empêchent.Nous les Humains, comment allons-nous rendre son capital à notre actionnaire, la Planète Terre, avant de le ruiner ? Je rappelle que quand l’actionnaire est ruiné, l’entreprise ferme ses portes.Comment sortir du capitalisme pour inventer autre chose ?
Devons-nous laisser cet oubli fâcheux aux générations futures ?
Publication linkedin 8
Mes clients me sauvent de ma colère
Publication linkedin 9
Pourquoi je n’arrive pas à recruter
Publication linkedin 10
Quelle est la place pour mon choix ?
Cette chanson de la préhistoire (Graeme Allwright) devrait en interpeller quelques-uns. Quelle est la place pour mon choix ?
— Quelles sont mes vraies possibilités de sortir des petites boites ?
— Comment devenir moi plutôt que le résultat des #injonctions du milieu, de la famille, de la pression des #responsabilités ?
— Qui décide de ma vie ?
— Et si je devais oser être moi, comment faire pour sortir de la petite boite, très étroite ?
— Quelle cause je défends ? Dans quoi ai-je vraiment envie de m’investir ?
— Comment utiliser au mieux tous mes #talents ?
— Mon beau cerveau ne devrait-il pas concentrer sa #créativité vers d’autres sujets, ailleurs que dans la conception de gadgets (au mieux), d’armes ou produits qui détruisent la vie (au pire) ?
— C’est quand la dernière fois que j’ai pensé : “c’est moi qui choisis mon chemin” ?
— Serais-je, par hasard, l’esclave accompli d’un système qui me fera dire, à l’automne de ma vie, “si j’avais su” ?
— Comment être #libre ?
Publication linkedin 11
Dialogue entre sobriété choisie et sobriété subie
– Sobriété subie : Scandale, dictature, il est question de limiter mes déplacements en voiture privée !
– Sobriété choisie : Je comprends ta colère, comment réduire l’épuisement des réserves fossiles, protéger la biodiversité, ralentir les émissions de CO2 sans mesures contraignantes ?
– Sub : Foutaise, mon empreinte est négligeable, c’est à l’industrie, au gouvernement de faire les efforts !
– Choi : Peut-être que l’industrie, le gouvernement sont le reflet de nos choix individuels, peut-être que l’agrégation de ces choix les met dans des dilemmes insolubles (produire, flatter l’électeur)
– Sub : Il n’empêche, ma liberté sacrée est en cause
– Choi : Puis-je te poser une question ?
– Sub : Sauf si c’est pour me culpabiliser
– Choi : Pour te faire réfléchir
– Sub (grognon) : Ok, je sens que tu vas m’emmerder, vas-y quand même
– Choi : Tu habites un centre de grande ville, n’est-ce pas ?
– Sub : Ouaip
– Choi : Tu as 2 voitures
– Sub : Je te vois venir
– Choi : As-tu réfléchi aux avantages pour ta famille de n’en garder qu’une ?
– Sub : Tu veux m’empêcher de me déplacer, agent de la dictature !
– Choi : Non. Par choix, je n’ai plus de voitures depuis 3 ans
– Sub : Bref, tu me fais la morale
– Choi : Je te donne un autre angle d’analyse
– Sub : ?
– Choi : Je marche, je prends les transports en commun, taxis, vélos, voitures partages, surtout
– Sub : Surtout ?
– Choi : Je vis différemment
– Sub : C’est quoi ce pipeau ?
– Choi : Je fais des économies : achat, réparations, pneus, essence, assurance, parking, amendes
– Sub : C’est sur
– Choi : Je préserve ma santé : plus de bouchons, moins de pression, je marche, je pédale
– Sub : Moi aussi, je fais du jogging parfois
– Choi : Je suis à l’heure à mes rendez-vous, pas de risque « bouchon », plus de ronds pour garer ma bagnole
– Sub : C’est vrai
– Choi : Je stimule ma créativité. Quand je marche, je pédale, mon esprit vagabonde pour mon business
– Sub : Dans les bouchons, j’écoute France Info en boucle : j’entends des crétineries plusieurs fois par jour
– Choi : Je privilégie les commerces de mon quartier, moins de tentations, plus d’économie locale
– Sub : Tu vois, tu cherches à réduire les plaisirs de la vie
– Choi : Je donne un exemple à mes enfants
– Sub : Pfff
– Choi : Je me pose 2 questions à chaque déplacement : est-ce vraiment utile, agréable, prioritaire ? Si oui, quel moyen de transport est le plus utile, agréable, efficace ?
– Sub : Et ?
– Choi : Je mets de la variété et du sens dans mes déplacements
– Sub : Mouais
– Choi : J’ai une proposition
– Sub : Je crains le pire
– Choi : Viens marcher avec moi : traverser la ville, lever le nez, regarder les richesses architecturales, les oiseaux, les nuages, les passants
– Sub : Si ça peut te faire plaisir
– Choi : Oui, ça me fait plaisir de déambuler avec un ami, m’arrêter pour un café dans un bar inconnu
Toute ressemblance avec des évènements à venir n’est que pure fantaisie imaginaire.
Publication linkedin 12
La mort chez le coiffeur
– Vous avez perdu 10 ans, me dit le joyeux client qui attend son tour juste après moi
– C’est gentil, merci, je lui réponds…
Puis j’ajoute :
– C’est gentil mais le corps m’envoie tout de même des signaux qui indiquent la direction de la mort
Le joyeux client réplique :
– Vous n’êtes pas très optimiste, dites donc !
– Cher monsieur, en me donnant la vie, mes parents m’ont aussi donné la mort, c’est ainsi pour tout le monde
– C’est vrai, dodeline-t-il de la tête…
Je demande :
– Pensez-vous que si chacun était davantage conscient de sa propre mort, il y aurait moins de méchancetés sur la terre ?
– Pourquoi donc ?
– Si je sais que je vais mourir, si je le sais vraiment, à quoi bon faire autre chose que de tenter l’amour, l’amitié, la création, la sagesse, la joie ?
—–
Avons-nous vraiment conscience de notre propre fin ? Sans doute pas, c’est une vérité tellement difficile à percevoir.
Pourtant, à quoi peut nous servir cette vérité là ? À vivre peut-être. A essayer d’être soi. A lutter contre la bêtise et la méchanceté.
Je sors de chez le coiffeur. Le client joyeux me regarde dubitatif.
A droite est le chemin le plus court pour rentrer à pied chez moi. Je pars à gauche.
Publication linkedin 13
Le rêveur veut la liberté, le coach l’interroge
– Le rêveur dit : « je veux la liberté »
– Le coach demande : « comment comptes-tu t’y prendre ? »
– Le rêveur dit : « je vais me mettre à mon compte »
– Le #coach répond : « tu vas #vendre quoi ? »
– Le rêveur dit : « vendre non, j’ai de plus belles intentions que ça ? »
– Le coach rebondit : « quelles sont tes #intentions ? »
– Le rêveur dit : « je vais aider les autres »
– Le coach répond : « belle intention… comment vas-tu faire cela ? »
– Le rêveur dit : « je vais utiliser toute mon expérience pour accompagner »
– Le coach prolonge : « ok, et… »
– Le rêveur dit : « je vais devenir coach »
– Le coach demande : « comment vas-tu trouver des #clients ? »
– Le rêveur dit : « ce n’est pas le cœur du problème, l’important est de se mettre à l’écoute »
– Le coach interroge : « as-tu besoin d’argent ? »
– Le rêveur dit : « oui, mais l’argent n’est pas le centre de ma motivation »
– Le coach prolonge : « as-tu des responsabilités de famille, des engagements financiers, des prêts à rembourser, une fortune personnelle ? »
– Le rêveur dit : « pas de fortune, mais j’ai un magnifique CV »
– Le coach insiste : « combien de temps peux-tu tenir avec tes économies et tes revenus actuels ? »
– Le rêveur dit : « je n’ai pas fait le calcul »
– Le coach demande : « penses-tu avoir besoin d’accompagnement pour réussir ton projet ? »
– Le rêveur dit : « je n’ai pas les moyens financiers »
Songeur, le coach repart vers de nouvelles aventures…
Ce dialogue imaginaire reflète à quoi est confronté le coach qui veut développer son business… L’univers dépose-t-il les clients dans le panier du coach ? Les clients tombent-ils du ciel ? Les prospects signent-ils pour sa jolie binette ?
Si vous avez cette chance, j’achète votre coaching !
En revanche, si vous vous interrogez de savoir comment vendre du coaching, alors je suggère un détour sur cette page (https://is.gd/f3Whx7).
Vendre du coaching, est-ce possible ? Parlons-en…
Publication linkedin 14
Comment vivez-vous l’écartelement ?
Moi très mal, merci…Une réflexion sur ma photo de profil a réveillé ce post : je vends de l’#authenticité et depuis quelque temps, j’ai une photo de profil très “corporate”. Ca sonne faux, non ? (d’ailleurs, je viens de changer ma photo, j’en ai mis une plus cool, na ! Mon interlocutrice l’autre matin m’avait dit que je ressemblais à un “connard de commercial” – sic – avec cette photo corporate, ça fait réfléchir non ?).
J’ai une #conscience hypra développée des défis dramatiques qui nous guettent, et je traverse l’Atlantique pour guider une marche initiatique dans le #désert (impact carbone, bonjour).
Je rêve de ne plus manger d’animal, et même si j’ai diminué ma consommation de viande, je me sens prisonnier du goût.
J’aimerais être le papa et le mari attentif qui fait tout bien, et je suis souvent pris, dans la vie familiale, par un monde intérieur concentré sur les #défis professionnels (bref, je suis là et absent au diner).
Je voudrais avoir un #impactpositif sur la conscience de ceux qui nous dirigent, et je ne trouve pas la force de partir à la conquête des sommets, pour bousculer le sens de la #responsabilité des #leaders.
Je prône la réconciliation et les bienfaits de l’acceptation, et j’ai le plus grand mal à trouver comment communiquer avec ceux qui me maltraitent (dans mon ressenti).
J’ai envie de tout #réinventer et je suis pris dans mes propres habitudes et rituels.
J’en ai d’autres…
Vivez-vous ce type d’écartèlements ? Comment les résolvez-vous ?
Publication linkedin 15
Je cherche des clients
J’ai un terrible aveu à vous faire : je cherche des #clients !
Comment oses-tu dire ça ! Odieux personnage, c’est une déclaration abominable ! Veux-tu bien rentrer dans ta boite immédiatement ! Parlons des choses importantes, des #concepts, des #processus, des #idées, que diantre !
Depuis 20 ans, je cherche des clients. L’alternative c’est : chercher un travail salarié.
Si je suis salarié, le labeur arrive automatiquement sur ma table, accompagné de contraintes potentiellement asservissantes. Si je suis indépendant, je vais chaque jour en prospection, le prix à payer de la #liberté.
« Chaque jour dis-tu, mais c’est horrible, pourquoi les clients ne tombent-ils pas tout seul dans ta gamelle ? Peut-être n’es-tu pas compétent, gniaf, gniaf…»
Hum hum, n’en faisons pas une affaire personnelle…
Il semble que dans l’esprit de beaucoup d’#entrepreneurs, d’#indépendants, se cache l’idée sournoise que vu leur génie (qui est probable), vu leur capacité à se mettre à #risque (qui est certaine), les clients vont pleuvoir comme neige au Québec un beau jour de décembre (car pour le moment, fin novembre, celle-ci se fait désirer).
Chercher des clients, #prospecter, c’est le premier job de l’entrepreneur, du #consultant, du #coach. Je répète : « c’est le premier job ». Je répète encore : « c’est le premier job ». Dois-je le faire une fois de plus ?
Alors… pourquoi le sujet est-il si peu abordé dans les fameuses formations (certifiantes pour beaucoup) ? Pourquoi tant d’indépendants ne savent-ils.elles pas comment s’y prendre pour obtenir un rendez-vous, trouver l’angle pour faire une #offre, parler du #prix sans trembler, et finalement obtenir un taux de #signature à la hauteur de leur #valeur ?
Dans l’imaginaire de ce quadragénaire hyper compétent, quelles croyances sont-elles installées, confortablement, pour empêcher cette action quotidienne (je répète « quotidienne ») de la recherche de clients ? Pourquoi était-il plus « facile » de vendre le produit de la grosse entreprise, camouflé derrière le grand logo, que #sevendre soi-même ? Les clients seraient-ils des monstres gluants, capables dans leur sordides circonvolutions de dire « non » à ma #proposition ?
Aaaarrrgggghhhhh, j’ai reçu un « non » en plein coeur. Je suis mort.
Publication linkedin 16
La question est-elle le rapport du GIEC ?
Les batailles intellectuelles sur les rapports successifs font rage. La COB attire les regards, les espoirs et les critiques.
Certains décideurs trouvent des excuses ou des faux fuyants pour éviter de prendre leurs responsabilités (personne ne dit que c’est facile).
D’autres contribuables disent : « ce n’est pas à moi de m’en occuper, je n’ai pas de pouvoir et je paie mes impôts ». Je n’aime pas vraiment l’argument.
Bref, personne n’y peut rien.
Continuons nos débats stériles, nos batailles de chiffres, que nous sommes incapables, individuellement, de mesurer, vérifier, apprécier, comprendre.
Les débats d’idées sont bien pratiques : ainsi, nous en restons à la dimension purement intellectuelle. Éventuellement, nous en venons aux batailles d’égo, jeu ancestral qui finit toujours de la même manière.
J’ai une proposition : prenez tout de suite, là, maintenant, 2 vieux gants et un petit ou un grand sac poubelle.
Allez marcher autour de chez vous et remplissez le.
De préférence, laissez votre téléphone sur le guéridon de la salle de séjour.
Just do it !
Les impacts seront Kolossaux :
– Ça fera du bien à votre corps (marcher est une excellente thérapie)…
– Ça stimulera votre créativité (demandez à Einstein ou Steve Jobs et quelques autres)…
– Ça interpèlera les passants…
– Ça sauvera peut-être une baleine, une tortue, un poisson, un pigeon ou un lapin, qui n’ingurgitera pas ce détritus que vous avez sélectionné avec amour…
– Ça rendra votre environnement visuel plus agréable…
– Ça vous fera découvrir des endroits insoupçonnés de votre quartier…
– Ça inspirera votre famille…
– Ça vous éloignera un instant des réseaux sociaux, des écrans…
– Ça vous donnera envie de recommencer…
J’en oublie ?
Et si nous décidions tous ensemble de faire descendre les concepts dans des actions simples…
Et si nous décidions de mettre la vie au centre de nos priorités…
Et si 1 milliard d’humains s’y mettaient…
Publication linkedin 17
Les coachs sont-ils des bisounours ?
S’agit-il juste de poser des questions, de donner le fameux effet miroir à son client ? Faut-il devenir un pseudo psy, capable de tout entendre, comprendre, sans prendre parti. Je me souviens de ce psy qui m’écoutait, me faisait « mmh, mm », tenait strictement son horaire de 30 min (j’avais compris : lorsque son regard m’échappait, c’était pour regarder une pendule camouflée derrière un objet sur son bureau). Ces séances ont mis des mois avant de me donner un indice pour avancer. Je devais tout trouver tout seul.
Quand j’écoute ou je lis des messages de collègues, je m’interroge : de quoi mon client a-t-il vraiment besoin ? Etre compris… surement. Etre inspiré… je pense que oui. Etre stimulé… très probablement. Il existe beaucoup d’outils et méthodes pour cela. Oui mais… le coaching consiste-il à utiliser des outils et des méthodes ? N’y a-t-il pas confusion entre trousse à outils et nécessité du moment ? Qu’est-ce qui fait la « force » d’un coach par rapport à un autre ? Sa connaissance parfaite de la PNL ou de l’analyse systémique ? Ses diplômes d’organismes certifiants ? Pourquoi voit-on des coachs devenir des gourous, se croyant tous puissants, d’autres, discrets, se morfondre sans aucun client ?
Finalement, qu’est-ce qui fait un bon coach ? Le gniangniantisme est-il la piste royale pour aider au mieux ceux qui en ont besoin ?
Suis-je sévère ? Oui. Je croise beaucoup de coachs qui restent assis sur un nuage, espérant que le bon peuple va venir les consulter (et les payer). Les « opérationnels », pris dans la tourmente ont besoin de coaching : vider leur sac, faire le tri de tout ce bouillonnement intérieur, passer à l’action juste. Le client va-t-il choisir un bisounours ou va-t-il aller vers quelqu’un qui le bouscule, sans complaisance et avec bienveillance ? Comment montrer ma capacité à bousculer si je reste dans mes outils, ou pire « évanescent » ? Que dire de la séance de « vente de coaching » pour servir d’appétissante mise en bouche ?
Le coaching est-il une vigoureuse intervention ? Demandez aux coachs sportifs ce qu’ils en pensent (j’avais écrit un article à ce sujet, après une conférence de Claude Onesta). Parfois, il s’agit de réveiller l’équipe ou le sportif qui perd confiance, perd ses repères, perd son match. Réveiller a un coté traumatisant n’est-ce pas ? J’ai toujours eu horreur de réveiller mes enfants. Je me sens coupable de les sortir de cet état béat où ils planent, nounours en bras.
Les coachs sont-ils des bisounours ? Mon premier coach m’a bousculé 10 minutes. Grâce à lui, je suis devenu conseiller du CEO de Gemplus, 7500 employés, 1,5G€ de CA. Cette intervention a changé ma vie. Evolution professionnelle tout à fait improbable, j’ai beaucoup appris sur l’exercice du pouvoir. J’ignore toujours, des d’années plus tard, quel outil il a utilisé, à part lui-même, son écoute, sa conviction, son énergie, son discernement…
Je dis ça mais les nounours c’est très mignon 🙂
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Le milliardaire a-t-il raison ?
Ce n’est pas parce qu’un célèbre milliardaire, qui rêve d’envoyer des humains sur mars, dit que “l’effondrement de la démographie est le plus grand risque pour la civilisation”, qu’il a raison. Quand je lis les arguments ici et là opposés à la baisse de la population, il me semble voir surtout des arguments “économiques”. Or sommes nous les esclaves de l’économie ou celle-ci est-elle à notre service ?
Je vois au moins 3 grands avantages à la baisse de la population :
1 – pression moindre sur la nature, et toutes les conséquences que nous connaissons bien
2 – pression moindre entre les humains
3 – apprentissage du mieux vivre ensemble puisque les pays en baisse démographique feront appel à l’immigration
Je ne dis pas que c’est facile, mais après tout, la planète n’appartient-elle pas à tous les vivants (humains ou pas), ou plutôt l’inverse ?
L’un des arguments forts qui revient souvent est le paiement des retraites. Me viennent quelques éléments :
– pour avoir fait du conseil en gestion de patrimoine en France pendant 9 ans, j’ai pu constater que les personnes (dites âgées) détiennent du capital, souvent de grandes maisons quasi vides… ne peut-on utiliser ce capital pour les vieux jours ?
– pour avoir été ruiné à 58 ans, je sais que je vais travailler encore longtemps… cela ne me donne-t-il pas l’énergie de rester alerte, actif, impliqué (voir en bonne santé) ? Bien sur, ceux qui ont des métiers physiques ou ceux qui souffrent de handicap doivent être aidés plus tôt, mais quand on travaille du chapeau, est-on cuit à 62 ans ?
– l’intelligence collective ne peut-elle inventer de nouvelles solidarités que le système par répartition ? Est-on vraiment à court d’idées pour s’entraider ?
Bref, quels sont les arguments forts pour défendre une croissance de la population plutôt qu’une décroissance ? Je suis curieux de les lire… et je maintiens que ce n’est pas parce qu’on est milliardaire qu’on a toujours raison !
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Si j’agresse, je ne vais pas bien
Ce qu’il me parait important de comprendre, c’est que… quand je suis agressif, c’est moi qui ne vais pas bien. Les agressions incroyables sur les réseaux sociaux devraient interroger ceux qui les commettent :
– pourquoi suis-je agressif ?
– qu’est ce qui se cache derrière mon agressivité ?
– pourquoi je me sens menacé ?
Car là est le noeud du problème, n’est-il pas ? Derrière mon agression se cache une peur. La principale : celle de manquer d’amour, de reconnaissance, de me sentir exclus.
Or l’agression est-elle de nature à me rapporter de l’amour ? Peu probable. Comme me disait mon coturne quand j’étais étudiant : “quand 2 personnes en désaccord se mettent des coups de poing dans la tête, à la fin du combat, elles ne sont toujours pas d’accord !”
Je m’amuse (le mot est mal choisi) parfois à lire les débats en ligne après un match de foot, ou ceux sur la vaccination, sur les religions, sur les choix politiques, etc… Cela me fait mal de voir que tant d’humains souffrent sans le savoir. Les agressions traduisent un mal-être, malheureusement souvent inconscient.
Le “j’ai raison” fait un dégât considérable !
Comment faire, direz-vous, quand l’envie d’agresser nous vient ?
1 – se demander s’il est utile d’intervenir dans une mélée où s’invectivent des croyances opposées, y compris quand ces croyances sont stupides : il me semble maintenant à peu près démontré que la terre n’est pas plate. N’en parlons plus. Rappelons nous ce que maitre Einstein nous a soufflé : “il est plus difficile de détruire un préjugé qu’un atome”.
2 – se demander quelle peur se cache derrière mon intention d’agresser. Après tout, la seule personne sur qui j’ai une vraie prise, c’est moi-même. Les autres me sont inaccessibles, et même moi, je suis souvent prisonnier de représentations, de schémas mentaux, de parcours synaptiques automatisés par le temps.
Le flow d’agression sur les réseaux sociaux n’est pas près de décroitre. Je peux simplement tenter de diminuer ma perméabilité aux agressions. Mon bon moral réside aussi dans le choix de porter mon regard ici, ou vers les feuilles qui bruissent dans un arbre qui ne demande qu’à être admiré.
Dans les sous-bois d’un petit village du Finistère ce matin, en allant chercher les croissants, m’est venue cette méditation à partager.
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Vendre mon corps
Finalement, j’aurais du faire du cinéma et vendre mon corps : j’ai plus de “like” sur ma nouvelle photo de facebook que j’ai faite chez un pro, que tous les “like cumulés” depuis 15 ans sur des posts que je croyais intelligents et utiles…Qui peut me donner l’adresse d’Hollywood ?
Référence de l’artiste, en la cité de Pagnol (Aubagne) : https://lnkd.in/ek7PKhv
NB : quelle photo de vedette préférez-vous ?
NNB : serait-on dans un monde où l’image est plus importante que le reste ? Je m’interroge…
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J’ai 1 million d’euros à placer !
Telle est la formulation du sujet d’un message qui m’a permis, ces derniers jours, de débloquer une situation avec une institution financière remarquable et très connue.
Je m’explique : la loi autorise à transformer les plans retraites, inventés par le ministre Madelin, en apport pour l’achat d’une résidence principale.
J’ai pu accumuler un petit pécule qu’il m’était impossible de toucher, jusqu’à ce que cette loi récente me l’autorise. J’envisage donc l’achat d’un appartement à Montréal et souhaite récupérer cet argent, placé en Europe.
Le mal nommé “service client” de la vénérable institution financière me répond (à la vitesse d’un escargot au galop), avec une mauvaise volonté manifeste, qu’il ne peut pas me rendre la totalité de mon argent. Furieux, je dépose une première lettre d’alerte pour défaut de conseil à la Banque de France.
Derrière un écran, dans un pays lointain, un préposé d’une grande institution financière admirable continue de me répondre laconiquement que ma demande n’est pas possible, sans me proposer de solution.
Finalement, ayant dans mon carnet quelques adresses de courriels de “travailleurs” (lire ce mot avec l’accent de feu Georges Marchais) de ladite honorable institution, j’arrose toute la maisonnée d’un message intitulé “j’ai 1 million d’euros à placer”. Dans le jour qui suit, j’ai la réponse d’un directeur. Il intervient auprès des équipes du “service client”.
Je n’ai pas totalement obtenu satisfaction. Je suis dans l’attente prochaine de ces fonds (prions pour que les Dieux de l’inestimable institution financière n’éternuent sur mes billets). Ils sont débloqués de manière partielle, ce qui n’était pas mon souhait. Il restera 2 ou 3000 euros (totalement inutiles pour un complément de retraite) pour l’incommensurable institution financière qui me garde ainsi, bien au chaud, comme client.
En parallèle, j’ai risqué me retrouver poursuivi par le vendeur de l’appartement, coincé lui-même de voir la transaction ne pas se faire, puisqu’il est également dans un processus d’achat.
Je mesure quelques kilomètres, quelques kilogrammes d’enseignements dans cette anecdote stressante…
Les voyez-vous ? Donnez votre analyse en commentaires…
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