L’écologie, ce n’est pas bon pour le business !
Récemment, un collègue me fait remarquer que mes publications « écologiques » sont de plus en plus nombreuses. Il ajoute que l’écologie est marquée à gauche et que par conséquent, ce n’est pas bon pour le business. Ecologie et business sont-ils 2 mots compatibles ?
Je suis allé chercher une définition du mot écologie…
Ecologie = nom féminin. Science ayant pour objet les relations des êtres vivants (animaux, végétaux, micro-organismes) avec leur environnement, ainsi qu’avec les autres êtres vivants.
En quoi cette définition marquerait l’écologie comme une pensée de gauche ? En quoi la vie des êtres vivants dans leur environnement devrait-elle être placée d’un coté ou l’autre de l’hémicycle ? Ah oui, je sais, il existe des partis politiques. Pourtant la santé, la sécurité, l’éducation, et quelques autres sujets ne sont-ils pas, comme l’écologie, des thèmes régaliens ?
Par ailleurs, si mes publications sont « de gauche », est-ce mauvais pour le business ? Je comprends le propos et pourtant : n’est-il pas l’heure de considérer que la préservation de la vie est non seulement de l’intérêt général, mais aussi de l’intérêt des actionnaires ? Ecologie et business n’ont-ils pas de bonnes raisons de s’allier ?
Comment les actionnaires peuvent-ils changer leur modèle d’investissement du magot ?
Je m’explique : si les actionnaires pensent qu’ils doivent continuer d’investir leur magot comme ils l’ont fait depuis 200 ans, il se trompent. Le système est à bout de souffle (euh, vous avez besoin d’une démonstration).
Investir pour le long terme aujourd’hui, n’est-ce pas totalement repenser le modèle ? Ah zut, j’ai parlé de long terme, c’est là où le bât blesse dans mon propos. Si j’étais trader, je concentrerais sans doute mon attention sur les multiples possibilités de spéculation. Actuellement, il y a de quoi s’éclater sur le sujet : les énergies, les ressources minières, les céréales, etc, un jeu passionnant pour récupérer dans le modèle complexe, des montagnes de fric. Shame !
Je ne suis pas trader, je ne le serai jamais. Mon job est de sensibiliser ceux qui nous gouvernent aux enjeux de long terme, au leadership responsable.
Comprendre qui est l’actionnaire principal pour réconcilier écologie et business
Alors que nous avons tendance à oublier que notre planète est notre actionnaire principal en nous offrant son capital sous forme de ressources en tout genre, nous continuons de dilapider. Nous devons pourtant rendre le capital, valorisé s’il-vous-plait, à l’actionnaire. Quand et comment allons-nous rembourser notre actionnaire appelé « planète Terre » ?
« Ah si j’étais riche » (nous chantait Yvan Rebroff), j’investirais dans les initiatives nombreuses qui valorisent la vie.
Peut-être que publier des articles et posts aux accents « écologiques » n’est pas bon pour le business. A l’échelle du temps et du cosmos, à quoi servent nos vies ? Doit-on se conformer pour protéger un minuscule arpent que l’on croit posséder ?
NB : j’espère tout de même continuer à trouver des clients de droite our de gauche…
0 commentaires