Ohé les coaches, allez-vous me dire quel est le secret…
Ces dernières semaines, j’enchaine les signatures. Il y a 6 mois, le carnet de commande était quasi vide. Pendant 3 mois, je ne me suis pas payé.
Une bonne série de questions pour mener l’enquête :
– Suis-je un homme différent ?
– Ma proposition d’aujourd’hui est-elle géniale alors qu’il y a 6 mois elle était nulle de chez nul ?
– Suis-je souriant alors qu’il y a 6 mois, je faisais la gueule ?
– Le marché s’est-il soudainement retourné ?
– Scotché au mur, me suis-je connecté à des forces profondes (obscures) qui m’ont permis de réussir là où ça ne marchait pas il y a 6 mois ?
– Plus de rencontres qu’en début d’année ?
– Suis-je plus aligné ?
– Est-ce que je travaille plus ?
– Ai-je baissé mes prix ?
– Suis-je concentré sur un seul produit ?
– Y a-t-il un lien de causalité entre mes publications Linkedin et les signatures en cours ?
– Avais-je diminué l’effort de prospection ?
“Non » à toutes ces questions !
Alors quel est le secret ?
Lecteur impatient, tu attends le secret, vanté dans les livres aux titres accrocheurs dans toutes les bonnes librairies, ou par les diseurs de bonne aventure.
Le sage dit : « je te dirai ma stratégie quand j’aurai réussi ». Il fait bien de le dire. Quel est le propre d’une stratégie ? A quoi bon faire des stratégies ? Ma réponse : pour le bénéfice du travail de stratégie lui-même, pour celui de donner une direction (pas une destination) aux autres voyageurs. Ensuite vient la vie… et la tactique pour s’en sortir.
J’ai signé : des candidats à la cohorte « consultant libre », des coaching de managers opérationnels, celui d’un CEO de startup à succès, des séminaires d’équipe de direction, marcheurs qui vont m’accompagner dans le désert. Un kaléidoscope de ce que j’ai envie de faire, à l’opposé de la pensée unique qui dit qu’il faut se spécialiser.
Alors quel est le secret ?
J’attends en commentaires que le secret me soit dévoilé.
De mon coté, freelance depuis 20 ans, il me semble que je garde mes convictions, propositions, démarches commerciales, en affutant certes mes outils.
Comment se fait-il que des trous vertigineux suivent des périodes fastes ?Désolé, cher lecteur, je n’ai pas de réponse. Ou plutôt si.
Si tu veux devenir libre, à ton compte, il convient :
+++ d’accepter la forme sinusoïdale que prendra ton business…
+++ de trouver la note fondamentale qui résonne en toi, et qu’aucune tempête ne vient ébranler…
+++ de rester tenace dans l’adversité, la persévérance est ton allié (sans tomber dans le « perseverare diabolicum est », rappelez vous vos cours de latin)…
+++ de relire « si tu peux rencontrer triomphe après défaites, et recevoir ces 2 menteurs d’un même front » (Kipling, « tu seras un homme, mon fils »), car ce sont vraiment 2 menteurs…
+++ de comprendre qu’entreprendre est un risque permanent, que ce risque ne s’éloigne pas, et que c’est le prix de la liberté…
… et puis la chance…
Dernier clin d’oeil : j’ai écrit “au fait c’est quoi la réussite” et “10 risques à être entrepreneur plutôt que salarié”.
Bonne lecture.
Merci pour les commentaires éclairants…
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