Juliette Siozac a créé Mon Moment Magique en 2015. En à peine 3 ans, elle a formé et attiré dans son projet 250 ambassadrices basées dans 7 pays, réseau qu’elle anime avec son Magic Board de 13 personnes. Et ce n’est qu’un début !
Ecoutez le témoignage de Juliette sur le décollage de son projet qui contribue au bien-être de l’humanité, en commençant par les enfants, et comment elle s’est appropriée les bonnes méthodes et attitudes de l’optimisation du temps.
Que retenir de cet interview ?
Juliette a mis une énergie et une passion colossales à lancer son entreprise. Le succès venant, le temps s’est réduit pour elle…
Déléguer a été difficile au début : “c’est un peu dur de confier mon bébé” dit-elle. Pourtant, elle s’est rendue compte que non seulement la délégation a décuplé ses forces mais que chacune de ses ambassadrices “s’est créée son propre poste, et ça s’est mis en place dans la fluidité”. Preuve d’un super bon alignement entre Juliette et son projet !
Juliette raconte que le coaching sur l’optimisation du temps que nous avons travaillé ensemble n’a pas réduit le nombre de choses à faire. Je trouve cela très significatif qu’elle souligne cet aspect souvent peu compris : optimiser son temps ne signifie pas réduire le nombre de choses à faire… au contraire, cela permet d’en faire plus et mieux ! En fait, si elle se sent moins stressée, c’est qu’elle a pris conscience du temps qu’il faut passer aux tâches et qu’elle pose un autre “point de vue” sur ses priorités. Poser un autre regard sur ce qui est stratégique, ce qui est à haut rendement, lui donne plus de plaisir dans l’action. Elle a même fait le constat, avec le journal du temps qu’elle passe moins de temps que prévu sur certaines missions.
Comment Juliette définit-elle les tâches prioritaires ?
- Est-ce que c’est stratégique ?
- Suis-je alignée avec ce que je fais ?
- Est-ce que c’est rémunérateur ?
- Est-ce que ça me fait “kiffer” ?
Pour moi, cette grille de sélection est excellente. On y retrouve tous les critères d’une bon arbitrage !
Incidemment, Juliette nous confie qu’elle s’interrompait toute seule. Dans notre univers où les sollicitations sont nombreuses, et les outils envoient pop-up, textos, mails, sonneries en tout genre, il est facile de batifoler, de sauter d’une branche à l’autre sans prendre le temps d’approfondir. Cette pratique est anti-efficace puisqu’il est nécessaire de se chauffer et d’être concentré pour amener, avec qualité, une tache à son terme. Juliette a compris le principe de la concentration des taches : elle s’assied sur son canapé et règle son compte à tous les textos d’un coup, plutôt que d’y répondre au fil de l’eau en arrêtant ce qu’elle est en train de faire.
Pour finir, ce qui me parait l’apprentissage le plus essentiel de Juliette, c’est ce qu’elle exprime en disant : “c’est moi qui décide !” Elle devient “plus posée et moins dans l’urgence”, prend davantage soin d’elle, est plus concentrée et plus efficace car elle reconnait s’être appropriée le choix. Le temps est un choix, c’est ma conviction.
Que pensez-vous de l’expérience de Juliette et de ce qu’elle s’est appropriée ?
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