Dans cette vidéo, je raconte ce qui m’arrive en conduisant à Sydney. D’un seul coup, me viennent toutes un tas d’idées pour l’animation de mon groupe Mastermind. J’ai envie de faire travailler les entrepreneurs de mon groupe sur l’appropriation d’habitudes de ceux qui réussissent – ces pratiques que j’ai remarquées en côtoyant des personnalités qui apportent beaucoup, et vivent une vie riche de belles expériences. Les idées se bousculent dans ma tête, alors que je zigzague sur la file de gauche, dans le tumulte de Sydney.
Dans ma tête, une quinzaine d’habitudes de ceux que j’ai vu réussir, se met en liste. L’une d’entre elle est qu’ils travaillent tout le temps !
Que veut dire travailler tout le temps : “à fond en permanence” ou tout autre chose ?
Mon propos n’est pas de défendre le travail sans arrêt, de mettre les workoolic sur un pied d’estale. Au contraire…
Mon propos est plutôt inverse : ceux que j’ai vu réussir semblent perpétuellement inspirés pour leur travail. Ils écoutent leur inspiration. Elle n’arrive pas de manière structurée, elle n’arrive pas à des moments précis (par exemple pas forcément aux horaires de bureau, qui peuvent même parfois être pauvres en créativité). Les inspirations surviennent la nuit, au volant, en pleine balade dans la nature, dans le métro, au milieu d’une réunion qui n’a rien à voir, en famille, en regardant un film, bref n’importe où, n’importe quand…
Certes, ce n’est pas l’heure de bosser ! Pourtant, faut-il rejeter cette inspiration, faut-il culpabiliser parce que ces idées de travail surgissent en dehors des horaires convenus ? Ceux que j’ai observés et qui réussissent ne s’embarrassent pas de ces contingences. L’inspiration, c’est du travail à capturer dans l’instant !
Avez-vous mis en place un système de saisie, un système d’enregistrement immédiat : écrire une note, dessiner un schéma, dicter un bref audio sur votre téléphone ? C’est un atout maître. En consignant immédiatement vos idées, vos intuitions, non seulement vous capitalisez une valeur à ajouter au service de vos clients, mais vous vous libérez l’esprit – et pouvez revenir dans l’instant présent.
J’ai pu remarquer que ceux qui réussissent ne mettent pas vraiment de frontières entre les moments détente/plaisir et les temps de travail, tout simplement parce que leur cerveau ne s’arrête jamais. Ils ont accepté dans leur système de travail les émergences impromptues. Inversement, ceux qui réussissent parfois se se prélassent quand le reste du monde est à la tâche.
Ce que je vous suggère, c’est de mettre en place un système pour consigner ce qui vient, quand ça vient, et ainsi profiter de vos émergences pour le plus grand bénéfice de vos clients, de la richesse de votre vie.
Avez-vous cette pratique en place ? Qu’en pensez-vous ?
NB : j’ai listé une quinzaine de pratiques très concrètes de ceux que j’ai vu réussir. J’y reviendrai… Cet article m’a aussi pousser à clarifier “au fait, c’est quoi la réussite ?”
Les workoolic…please …traduction
Merci
Workoolic = work + oolic
Work, c’est le travail
oolic, c’est en référence aux alcooliques
Bref workoolic, ce sont les alcooliques du travail 🙂
Falait le deviner..
Merci pour cette explication
Est ce un terme usité ?
oui dans la littérature américaine…
Mais nous sommes en France. Resons en France quand nous parlons ou écrivons en France.
je partage cette idée de vivre ces inspirations et idées quand elles viennent pour les exposer parfois plus tard quand ce n’est pas le moment… Et réciproquement, dans un monde compartimenter par les horaires, il faut apprendre à combler le “vide” des horaires de bureau quand l’inspiration n’est pas là…
pour revenir sur “vivre ses inspirations”, c’est amusant de remarquer comment nous arrivons à la faire dans la sphère privée (des projets familiaux, personnels ou amicaux à foison) alors que nous avons plus de difficultés à exprimer ses attentes et à rebondir dans le monde professionnel car nous nous laissons contraindre par les procédures !
“Procédures”, le mot est lâché 🙂
Si la procédure n’est qu’une contrainte, est-elle juste ? Si elle a du sens, je ne me sens pas contraint, je me sens libre de créer. Le problème est que souvent, la création de procédure répond davantage à un besoin (une nécessité ? une fragilité ?) de contrôler, que de faciliter voire de libérer. Je milite toujours pour la suppression ou la modification des procédures dénuées de sens, ce qui, de mon point de vue, fait partie de la mission du manager responsable.
Merci Edouard pour ton commentaire…