Les anecdotes de ma propre vie m’inspirent toujours pour partager des pistes de réflexion… Récemment, je développais une énergie certaine pour un projet pour lequel j’étais motivé, avec une petite équipe. Hors, quelques réflexions maladroites ont soufflé sur ma motivation (sans doute dois-je réviser le 2ème accord Toltèque). Alors, j’ai levé le pied, me suis éclipsé.
L’image que j’associe à la motivation, c’est la petite flamme. Pour l’éteindre, il suffit d’un petit coup d’air. Elle disparait en un clin d’oeil. Un jour de croisière, alors que le voilier sur lequel je voguais, mouillait dans une baie près d’Ajaccio, j’ai aperçu 3 minuscules flammes à 500 mètres d’écart chacune, le long d’une route qui suivait le rivage.
Quelques instants après, toute la colline était en feu. Nous avons assisté, rasant notre mât, au bal et à l’amerrissage des Canadairs qui déployaient leurs efforts pour éradiquer l’incendie. Certes, l’origine probablement criminelle de cet embrasement cisaille un peu ma démonstration :-), cependant l’idée est là : dans chaque petite flamme, une incendie sommeille. Dans chaque petite motivation, y a-t-il un grand projet en gestation ???
La petite flamme de la motivation : on peut l’éteindre d’un souffle, c’est ce que j’ai ressenti dans le projet dont je parle ci-dessus…
On peut aussi la protéger, l’encourager, puis l’attiser pour qu’elle embrase le ciel.
Posons-nous la question : que faisons-nous des petites flammes qui surgissent dans nos équipes, dans nos projets ? Nos craintes nous poussent-elles à les éteindre derechef, sans laisser le temps de regarder ce qu’elles contiennent en énergie potentielle ? Ou bien, savons nous leur donner un espace de survie, pour s’épanouir vers une belle flambée de vie ?
Que vous inspire cette analogie ?
Bonjour Laurent, c’est votre belle réflexion humaine et jamais sur le ton du jugement. C’est pourquoi beaucoup viennent à vous et se rallient à vos projets….Juste donner du temps au temps.
Merci Jeanne pour ce commentaire très positif. C’est vrai, le temps fait son œuvre, mettant souvent notre patience à l’épreuve…
Bonjour Laurent, pour une flamme forte et pour l’entretenir voilà comment je procède : j’entretien ma flamme en continue de la manière la plus simple qui soit : je m’aime moi, ce qui m’autorise à avoir confiance en moi. Ainsi je rayonne comme la flamme. Toutefois c’est de l’énergie « amour » qui circule et l’amour est plus fort que tout c’est bien connu. Cela permet d’éviter d’in-sécuriser ! J’y rajoute l’enracinement comme un arbre !
Si le souffle passe … alors, j’applique le 5ème accord toltèque pour prendre du recul (force du doute avec des « pourquoi ») puis viens le 4ème accord, j’agis et fait de mon mieux.
Et comme le dit si bien Mandela « si nous nous libérons de nos propre peurs, notre présence libère automatiquement les autres. » Et le lutin en nous reprend sa place…
merci du beau témoignage…