Il est légitime de se poser la question : à quoi sert le coaching ? Un matin, je commence un courriel pour répondre à une amie coach qui ne me lâche pas sur une action à haut rendement que je reporte depuis des semaines : prendre contact avec un américain qui m’inspire.
Dans ma réponse à cette collègue, je me lance dans un argumentaire du style « Marie la désolée » (c’est l’expression de ma Sandrine pour décrire l’attitude de quelqu’un -euh moi parfois- qui se met en posture de victime). Finalement, après mille contorsions, je n’envoie pas le message à l’amie coach. Je le détruis et j’ose lancer le fameux contact avec ce businessman américain, puis je m’en vante, tout fier, auprès de ma collègue 🙂
Bref, je suis passé à l’action.
Cet article adresse une partie de la question :
« à quoi sert le coaching » ?
Je pense que le coaching est utile au moins à 3 niveaux essentiels…
1 – Clarifier l’interrogation
2 – Se connecter à la source de l’autorisation
3 – Passer à l’action
1 – Clarifier l’interrogation
Comme le disent si bien les toltèques, notre juge intérieur est très puissant pour nous punir indéfiniment. Le coach, qui n’a aucun véritable accès à tous les tourments que nous fait subir notre mental, prend une position objective, bienveillante et solide.
Avec des questions et des reformulations, il aide à démasquer les contorsions intérieures incessantes qui brident les possibilités. Quand le coach renvoie ce qu’il ressent autant que ce qu’il pense, il reflète un miroir de l’interrogation. La réponse devient plus claire. Les arguments à la « Marie la désolée » paraissent parfois futiles, ridicules voire nocifs.
A quoi sert le coaching : à clarifier notre interrogation !
2 – Se connecter à la source de l’autorisation
Il arrive que nous pensions que nous sommes (rayez la/les mentions inutiles) :
-
-
- incapables
- illégitimes
- incompétents
- insuffisamment préparés
- nuls pour réaliser tel ou tel projet
-
Pourtant, d’où vient le fait qu’un humain ose ? Il s’est donné l’autorisation ou bien il est allé la chercher ! Nous avons tous de nombreuses ressources. En observant le jeu habile de « Marie la désolée » ou du Juge intérieur, le coach confirme « tu peux le faire », après avoir aidé à l’analyse des risques, des options, des précautions. En quelques mots, sortir de sa boite devient possible.
A quoi sert le coaching : à se connecter à la source de l’autorisation !
3 – Passage à l’action
Si l’interrogation est déjà clarifiée, si l’autorisation est là, il arrive que nous restions suspendus à l’étroite passerelle entre l’idée et l’action. Or l’idée ne suffit pas. C’est l’action qui transforme. La détermination du coach devient alors essentielle.
Il renvoie à son client :
-
- « 1 -maintenant, la direction est claire,
- 2 – tu peux le faire,
- 3 – hey !!! il faut le faire, n’échappe pas à toi-même ! Go ! »…
Le coach est l’allié impitoyable qui ne lâche pas le morceau (comme mon amie dans l’exemple ci-dessus).
A quoi sert le coaching : à passer à l’action !
Le coaching n’est pas une béquille. C’est un outil pour s’élever à l’étage supérieur. J’en suis convaincu : jamais les machines, l’intelligence dite artificielle ne remplaceront les humains sur ce terrain !
Lire aussi : comment le coaching m’a mis sur le chemin de devenir conseiller du président de Gemplus.
Article dédié à Catherine et à Sandrine
Bonjour et merci pour votre article. j’ai essayé de télécharger votre Ebook mais je n’y suis pas parvenu. Comment je peux le récupérer ? 🙂
Au plaisir de vous lire
Louise
Bonjour, le mieux est de vous inscrire dans le pop-up qui apparait sur mon site… Merci.