Bien sur, j’interroge sur la nature du problème. Le Directeur Général me répond que son responsable cybersécurité a besoin d’aide pour embarquer les personnes autour de lui. Rapidement, je comprends qu’il s’agit davantage d’un défi d’intelligence collective que d’expertise pointue.
Je sors du bureau avec le DG qui me présente au manager en charge. La cybersécurité est inscrite nulle part sur mon offre.
Rencontre avec le responsable cybersécurité
Je m’assieds, je l’écoute, je prends des notes. Je comprends que Ernst&Young a fait une offre. Nous sommes mardi. Je dis à mon interlocuteur « je reviens vendredi matin avec une proposition ».
Je ne suis jamais intervenu dans un projet de cybersécurité, mais je suis convaincu que l’enjeu consiste à faire bosser ensemble des personnels informatique, RH, communication, bâtiments, finance, etc. Je comprends qu’il faut savoir monter une cellule de crise. Cela me reconnecte au bogue de l’an 2000 où j’ai coordonné 20 000 projets de tests, piloté l’arrêt et le redémarrage de 14 usines en parallèle, cassé les pieds à 2000 fournisseurs, conduit 23 comités de pilotage avec tout le gratin de la boite.
Les projets « techniques » présentent souvent de grands enjeux d’intelligence collective.
Mercredi et jeudi, je passe un bon moment à scroller les mots « cybersécurité » et consorts à mes questions sur google.
1 offre avec concurrence pour 1 signature en 3 jours
Vendredi matin, j’arrive avec une offre à 10 000€, les premières ébauches de la méthode que je vais dérouler.
A la fin du rendez-vous, je sais que j’ai gagné l’affaire car j’ai proposé une montée rapide en autonomie de mon client. De plus, je crois comprendre que le concurrent prestigieux a fait une offre à plusieurs dizaines de milliers d’euros…
Le lundi, le client me confirme le business. Aucune négociation sur le prix. Je finirai la mission plus rapidement que prévu.
Pourquoi je raconte cette histoire de cybersécurité ?
C’est la vie du consultant libre : explorer des territoires, oser proposer, faire signer, et livrer de la qualité.
Récemment, un candidat à rejoindre la prochaine cohorte « consultant libre », un accompagnement pour consultants, formateurs et coaches, se demandait si ce cursus était plutôt orienté RH. La réponse est non.
Cet accompagnement adresse ces 2 éternelles questions :
+++ comment trouver des clients sans concurrence ?
+++ comment régler son compte à l’imposteur intérieur ?
Ces 2 questions transcendent les secteurs d’interventions des consultants, formateurs et coaches.
A titre personnel, je suis intervenu en conseil, formation et coaching dans des secteurs très variés. J’ai inventé une grande partie de ce que j’ai délivré en m’appuyant sur mon expérience.
Si ça vous titille, je vous invite à cliquer pour visiter la page « consultant libre » qui décrit comment se passe la prochaine cohorte…
Quels enseignements tirez-vous ce cette anecdote ? Parlez-en en commentaire…
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