Cette réflexion “pour réussir j’ai souvent signé“, a été la réponse d’un entrepreneur que j’interrogeais un jour sur les secrets de sa réussite… Il ne m’avait pas répondu “j’ai tout réussi”, il m’avait bien dit “j’ai souvent signé” !
Dans cette vidéo, tournée de très bon matin au bord du Pacifique, j’explique ce que cette notion de “signature” évoque pour moi…
Alors suffit-il de signer, signer, signer, pour réussir ?
Il serait bien irresponsable de penser qu’il suffit de signer, signer souvent sans discernement pour réussir. Je vois 2 enseignements de cette réflexion “pour réussir, j’ai souvent signé” :
1 – les entrepreneurs et managers qui réussissent engagent leur action avec une prise de risque régulière…
L’arbitrage de dire “j’y vais” est une constante de leur comportement. Je tente, je me lance, je signe. C’est toute l’aventure que propose la sortie de la zone de confort. J’ai croisé de nombreux entrepreneurs et managers qui ont eu des réussites spectaculaires, mondiales parfois : c’est avec constance que j’ai observé ce trait. Ils signent, ils signent souvent. Ils signent souvent avec un espace d’incertitude qui vient combler la deuxième attitude que je décris maintenant.
2 – les entrepreneurs et managers qui réussissent posent de très nombreuses questions.
Le moment de la “signature”, c’est le moment où on lâche prise et on prend le risque. Ce moment arrive certes souvent, comme on vient de le voir, pour les entrepreneurs et managers que j’ai vu “réussir”. Ce moment vient aussi parce que le travail préparatoire, la nourriture pour l’intuition a été préparée minutieusement. Ce préparation, ce sont les mille questions posées en analyse préalable, les mêmes questions posées sous divers angles, diverses formes, qui permettent d’agréger l’information avant de la digérer.
J’ai aidé un client, un jour, à sa prise de décision. Il avait préparé un tableur dont le nombre de lignes défiait le nombre de colonnes, après que je lui eu fait ma proposition. Il n’arrivait pas à signer, car en changeant la donnée d’une cellule, en dégradant un peu une donnée, la rentabilité du projet basculait du mauvais coté. Je lui ai dit : “maintenant que tu as fait tout le travail d’analyse, la réponse n’est probablement pas dans le tableur. La réponse appartient probablement davantage à ton intuition” – j’aurais pu lui proposer l’exercice pour sortir du dilemme sous la douche, je ne le connaissais pas à l’époque :-)…
“La réponse se trouve dans un autre lieu de ton cerveau : est-ce que tu sens bien ce projet ou pas ?”
Je vous laisse deviner s’il a signé…
Comment oser signer souvent ?
Pouvez-vous partager vos expériences dans les commentaires ci-dessous ?
(article dédié à Robert).
j’adhère à 300 % of course !
j’ai testé et ça marche 🙂
merci à toi Laurent de nous faire partager tous ces petits et grands +