Quels sont les secrets de consultants, les bonnes pratiques qui permettent de toujours trouver des affaires ? Le mieux n’est-il pas de demander à des consultants d’expérience ? Ecoutons Nadia Grandclément qui répond à un interview, avec une solide expérience de leader en entreprise, au théatre et comme consultante/formatrice/coach…
“N’écoute personne, fais-le” souffle Nadia aux apprentis consultants ! Et Nadia encourage à “courtiser et aimer ses clients” même si ça passe par presque les “harceler au téléphone”.
Si on se ressemble, les expériences des autres vous inspirent aussi… Depuis les trucs et astuces jusqu’aux évènements les plus spectaculaires ou tragiques, ce que nous racontent nos amis (ou ennemis) les humains sert à développer les compétences pour traverser les montagnes de la vie. Ce simple constat m’a donné envie de lancer une série de vidéos intitulées “comment l’avez-vous vécu” ? Chaque vidéo est très courte (1 à 2 minutes). L’idée est de partager une anecdote forte en enseignements, et d’inviter l’auditeur à réagir, partager à son tour ce qu’il/elle a appris sur ce sujet.
Dans cet article, je partage les 5 premières vidéos de la série avec quelques points clés en dessous… Bon voyage.
1 – Comment l’avez-vous vécu : une action planifiée longtemps à l’avance, qui a un impact considérable sur le business ?
Quels sont les enseignements de ce premier partage ?
Comment se faire licencier, en quelque sorte virer son chef ? Comment se débarrasser d’un manipulateur ? Comment échapper au harcèlement au travail ? Que nous dit le principe de Peter ? Pourquoi reprendre en main son destin professionnel et de vie ? Quand on est dans les projets des autres, quel regard porte-t-on sur soi-même. Dans cet article, je propose une méthode pour virer son chef !
Ecouter cet article en podcast :
Extrait d’un échange avec une chef de projet découragée :
– Laurent : si je comprends bien, ton métier n’est pas reconnu par ton manager qui, non seulement ne t’aide pas, mais s’approprie ton travail à son seul profit !
– La chef de projet découragée : oui, en plus je suis étonnée que le directeur du département ne sache même pas que c’est moi qui pilote ce projet…
– Laurent : vois-tu des possibilités d’évolution dans l’environnement de ton département ?
– La chef de projet découragée : non !
– Laurent : ton chef t’encouragerait-il à progresser vers d’autres métiers, y compris hors de son périmètre ?
– La chef de projet découragée : alors là surement pas !
– Laurent : pourquoi restes tu dans cet univers de contraintes ?
– La chef de projet découragée : je ne sais pas…
– Laurent : as-tu un problème d’argent ?
– La chef de projet découragée : non, ce n’est pas le problème
– Laurent : alors, pourquoi n’envisages-tu pas de virer ton chef ?
– La chef de projet découragée : tu as raison, c’est sans doute la solution…
Virer son chef !!!
(comment oses-tu dire une chose pareille, c’est subversif…)
Arriver en retard… quels impacts pour ses résultats professionnels,
sa réputation, l’ambiance de travail ?
Il m’arrive souvent de dire en arrivant en réunion : “je suis à l’heure donc je suis en avance !” Et oui, beaucoup de personnes arrivent en retard. C’est très agaçant, il faut des années de lâcher-prise pour accepter ce manque de savoir vivre et de professionnalisme… On respire par le ventre, on ferme les yeux, on s’imagine au bord d’une plage de sable fin, bercé du doux murmure de vaguelettes frétillantes jusqu’au rivage : vous connaissez la technique !
Au boulot (et surement dans le reste de la vie aussi), quels sont les impacts de l’arrivée en retard ? Écoutez les 3 minutes de vidéo (le texte de la vidéo est en 2ème page de l’article)…
Inéluctable d’être en retard ! J’enfonce le clou : comment se fait-il que certains sont toujours en retard et d’autres toujours à l’heure ? Y aurait-il un truc ?
Toute lecture peut être matière à inspiration. En parcourant un livre d’enfant qui développe les stratégies animales pour survivre, cela me conduit à une analogie de stratégie d’entreprise. Dans l’image ci-dessous (cliquez dessus pour mieux la voir), on distingue les 4 modèles que l’évolution a mis au point pour choisir les survivants…
la grande taille (l’éléphant) ==> tellement impressionnant par sa puissance, il traverse la savane en laissant tout prédateur à distance
le travail collectif (les fourmis) ==> la taille n’a plus d’importance, c’est la répartition du travail qui permet de couvrir les besoins de survie de l’espèce
la vitesse (la gazelle) ==> elle échappe aux affamés car sa pointe de vitesse la met hors de portée
de nombreux bébés (les grenouilles) ==> le volume de reproduction assure la survie de l’espèce
Sans aucun jugement de valeur, on voit que la nature propose une grande diversité de stratégies animales pour survivre. Cette catégorisation m’inspire un modèle pour le management d’entreprise…
Je participe à un petit déjeuner “réseau” de French Founders. Quelque part dans mon pitch, j’indique que ma mission est le leadership responsable. Mon voisin de tablée me demande : “c’est quoi la responsabilité ?” N’étant ni philosophe, ni expert, ni linguiste, j’exprime dans quelques mots de cette vidéo, un morceau de ce qu’évoque pour moi le leadership responsable… depuis l’action la plus simple de commander un café dans un bar jusqu’aux lamentables déclarations du président de l’empire. Je suis un Jedi, mes propos vont déplaire à certains… je sortirai alors mon sable laser : le débat !
Le leadership responsable, de l’acte minuscule aux déclarations de l’empereur
J’interviens sur le sujet “gestion de projet et agilité” lors d’une table ronde en ligne (après mon intervention sur le télétravail). Cet évènement est organisé pour une population d’écrivains techniques. Que signifie “projet” ? Quel est l’apport de l’agilité ? Comment marier gestion de projet et agilité ? Quels sont les points de vigilance communs à la gestion de projet et l’agilité ?
Dans la vidéo, je raconte comment j’ai mis le comité de direction en face de ses responsabilités de gouvernance (fin 1998, un autre siècle) ! A la tête d’une vaillante équipe de 3 personnes, je devais régler le fameux problème du bogue de l’an 2000 pour une entreprise de 14 usines, 2000 fournisseurs, 500 produits. Nous devions piloter près de 30 000 projets de tests en quelques mois. Je suis sorti de la réunion de direction avec l’accord pour passer de 3 collaborateurs à une équipe de 20 personnes à plein temps ! Les décisions doivent être prises, et prises au bon endroit. Le chef de projet ne peut pas tout résoudre.
L’agilité change-t-elle quelque chose à la nécessité de juste gouvernance ?
“Avant de modifier son point de vue concernant Israël, Sadat était devenu un président extrêmement populaire, profondément dévoué à la cause arabe. Il se promenait en Egypte en faisant des discours politiques où il disait qu’il ne serrerait jamais la main d’un Israélien tant que les Israéliens occuperaient un pouce de sol arabe, criant “jamais, jamais, jamais”. Les foules immenses qui l’écoutaient répétaient “jamais, jamais, jamais”.
J’interviens sur le sujet du télétravail lors d’une table ronde (si on peut dire) organisée pour une population d’écrivains techniques. Avec la crise du coronavirus, le phénomène a pris de l’ampleur, s’est accéléré. Le télétravail est incontournable pour de nombreux métiers. Si j’ai vécu 120 jours au sud du Maroc en télétravail obligé à la suite de la marche coaching que j’ai animée dans le désert, j’ai expérimenté cette forme de travail dès 1993 : je revenais d’une mission de 3 mois aux Etats-Unis. En rentrant en France, il n’y avait plus de place dans les locaux de mon entreprise. C’est ainsi que je suis rentré chez moi… pour 1 an, sans tous les outils dont nous disposons aujourd’hui. Plus tard, en 2003, j’ai créé mon entreprise de conseil de la maison. Le télétravail est mon modèle depuis 20 ans.
Dans cet article/vidéo, je développe 3 points clés :
le télétravail est incontournable
il est crucial d’affuter son efficacité en apportant de la valeur
Quand on dirige un service, un département en entreprise, l’organisation des responsabilités, le partage des taches font partie des préoccupations de management. Le moment de la prise de poste à la direction, dans les mois qui la suivent, est un moment opportun pour “rebattre le jeu de cartes”. Oui, mais pourquoi et comment changer l’organisation ?
Il y a plusieurs raisons fondamentales qui doivent pousser le manager à prendre cette décision, j’en propose 4 (ce qui n’a rien de définitif ni d’exhaustif)…
Co-auteur du livre “Les groupes Mastermind, accélérateurs de réussite”, premier ouvrage publié en français sur le sujet. Co-écrit en intelligence collective. Egalement disponible en anglais et en espagnol.
Après lui avoir présenté mon offre, le Directeur Général me dit : “vous êtes plus cher que votre concurrent qui a une belle expérience dans une grande entreprise américaine. Cependant, le courant passe bien entre nous, et je préfère votre proposition”. Il signe alors l’offre à 10 000€, et ajoute : “si nous devons continuer à travailler ensemble, je négocierai vos prix”.
Je réponds “bien sur”… Je réalise la prestation avec son équipe de direction : un diagnostic, suivi d’un séminaire de 2 jours en intelligence collective, une synthèse de recommandations.
A l’issue de la mission, le Directeur Général me demande une nouvelle offre. Moins d’une semaine plus tard, je lui propose une mission à 30 000€. Il signe et me dit : “je ne négocie pas le prix car je connais la qualité de la prestation que j’achète”.
Dans cette anecdote se trouvent dissimulés les “secrets” de la vente de valeur. Je vends de la valeur, je ne vends pas du temps. Pour en savoir plus, voici 5 vidéos gratuites à écouter : comment bien vendre du conseil aux entreprises…
N°1 : je rentre dans le bureau de mon chef. Depuis 3 semaines, je travaille un plan marketing avec mon équipe. Je vais lui présenter les résultats de ce travail d’une dizaine de collaborateurs de qualité. Lui, top manager, diplôme le plus ronflant qu’on puisse trouver dans notre douce France, m’écoute moins de 5 minutes. Tout d’un coup, il se lève, tout sourire, se dirige vers le tableau blanc accroché au mur : « OK Laurent, ce n’est pas du tout comme cela qu’il faut s’y prendre ».
Suit une magnifique démonstration, brillante. J’ai le moral à zéro, je sors de son bureau en pensant: « on est une équipe nulle. En 5 minutes, il a démonté tout notre travail »…
N°2 : je rentre dans le bureau de mon chef. Depuis des mois, je me débats sur un projet complexe, qui implique tous les départements de l’entreprise. Je viens comme chaque quinzaine, une heure dans son bureau pour lui présenter mes « petits soucis ». Il est américain, directeur financier, l’entreprise pèse 1 milliard d’€ de chiffre d’affaires. Avant, il était contrôleur financier mondial d’Intel – vous savez la petite boite américaine qui met des puces électroniques partout. A chacun de nos tête-à-tête, il m’écoute lui raconter mes petits malheurs. Puis il me pose des questions, ouvertes la plupart du temps (en anglais): « que penses-tu que … », « pourquoi crois-tu que … », « quelles sont les pistes que tu imagines… ». Après chaque entretien, je ressors de son bureau gonflé à bloc.