La parenthèse industrielle ne va pas se refermer en un instant. Nous continuerons d’avoir besoin de produits. Les robots vont peu à peu remplacer les humains pour presque toutes les taches automatiques, on le sait. Qu’en est-il du métier de consultant ? A-t-il de l’avenir ? Y a-t-il trop de consultants ? Pourquoi un consultant libre a-t-il une place dans un monde du travail chamboulé ? Comment inventer son histoire professionnelle, son histoire de vie ?
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L’ère industrielle a introduit le concept de l’entreprise hypertrophiée…
“Comment réussir ma présentation ?” : cette question vous préoccupe ? Vous avez raison, le pourcentage des présentations ennuyeuses reste très élevé par manque de préparation et de conscience des fondamentaux de l’exercice…
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“Comment réussir ma présentation ?” Posez-vous la question avant une intervention à votre équipe ou à un large auditoire… Comment transformer une présentation powerpoint (ou keynote) ennuyeuse en une prise de parole démontrant confiance en soi et stratégie de communication efficace ! Je vous propose 12 points clés pour réussir votre présentation.
Anecdote vécue…
Le petit-déjeuner d’affaires commence en retard, par l’introduction :
“Bon on va commencer, bienvenue, on va essayer de commencer avec le traditionnel retard de 15 minutes Avignonnais (la même excuse fait florès ailleurs, on parle alors de fameux retard “Parisien”, “Marseillais”, “Lyonnais”, “Nantais”, “Rouennais”…)
Comment se faire licencier, en quelque sorte virer son chef ? Comment se débarrasser d’un manipulateur ? Comment échapper au harcèlement au travail ? Que nous dit le principe de Peter ? Pourquoi reprendre en main son destin professionnel et de vie ? Quand on est dans les projets des autres, quel regard porte-t-on sur soi-même. Dans cet article, je propose une méthode pour virer son chef !
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Extrait d’un échange avec une chef de projet découragée :
– Laurent : si je comprends bien, ton métier n’est pas reconnu par ton manager qui, non seulement ne t’aide pas, mais s’approprie ton travail à son seul profit !
– La chef de projet découragée : oui, en plus je suis étonnée que le directeur du département ne sache même pas que c’est moi qui pilote ce projet…
– Laurent : vois-tu des possibilités d’évolution dans l’environnement de ton département ?
– La chef de projet découragée : non !
– Laurent : ton chef t’encouragerait-il à progresser vers d’autres métiers, y compris hors de son périmètre ?
– La chef de projet découragée : alors là surement pas !
– Laurent : pourquoi restes tu dans cet univers de contraintes ?
– La chef de projet découragée : je ne sais pas…
– Laurent : as-tu un problème d’argent ?
– La chef de projet découragée : non, ce n’est pas le problème
– Laurent : alors, pourquoi n’envisages-tu pas de virer ton chef ?
– La chef de projet découragée : tu as raison, c’est sans doute la solution…
Virer son chef !!!
(comment oses-tu dire une chose pareille, c’est subversif…)
Notre éducation nous a poussé à dire presque toujours oui. Pourtant, dire non est très puissant puisque le mot permet d’arbitrer et de choisir (comme le oui d’ailleurs). Sauf que, la confusion existe entre “je te dis non à ce que tu me proposes/non à ce que tu me demandes” (première perception) et “je dis non à toi” (deuxième perception).
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Dans la première perception, dire non signifie repousser une proposition, une sollicitation. Dans la deuxième, il s’agit de repousser la personne. Cette confusion crée ce malaise : “j’ai dit oui (parce que je t’apprécie), mais en fait, je ne peux pas/je ne veux pas/je ne sens pas et j’ai vraiment envie de dire non (mais je n’ose pas)”.
J’ai un jour participé au recrutement d’un candidat hollandais. Il parlait un nombre incalculable de langues. Pourtant, m’a-t-il dit après l’embauche, il avait contacté l’entreprise 37 fois (appels téléphoniques, fax -> et oui, c’était en usage à l’époque, courriers). Une fois entré, il est resté plus de 25 ans, preuve qu’il avait probablement de beaux atouts à apporter. Faire de la prospection, est-ce seulement ça : une détermination à toute épreuve, une ténacité sans faille, oser le harcèlement quand la réponse ne vient pas ?
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Avec la crise du coronavirus, faire de la prospection devient d’autant plus difficile qu’on ne peut pas rencontrer les interlocuteurs facilement en 3 dimensions. Je vous propose 5 idées simples et efficaces pour réinventer la prospection… Ces pratiques simples m’ont par exemple permis de signer plusieurs accompagnements de coaching, alors que j’étais coincé dans le sud du Maroc pendant 4 mois (voir la chronique de la crise du coronavirus), avec un wifi approximatif.
Quelles sont les 5 idées simples pour réinventer et faire de la prospection efficace ?
L’expression Comité de Pilotage (CoPil dans l’abrégé de certains, ou Steering Committee pour nos amis anglophones) apparait régulièrement dans le langage des DSI, dans les marchés publics, et en général dans les (grandes) entreprises qui mettent en place le management transversal par projet.
Un comité de pilotage, de quoi s’agit-il ? A quoi cela sert-il ? Qui en est membre ? Qui l’anime, qui arbitre ? Quels sont les objectifs et la régularité des réunions de Comité de Pilotage ? Pourquoi est-ce la clé de succès pour les projets à forts enjeux ?
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Quand le Projet présente de forts enjeux, un cahier des charges complexe, de multiples interlocuteurs, de lourdes interdépendances entre plusieurs entités de l’entreprise, créer un comité de pilotage est une top priorité du chef de projet…
En effet, la confusion entre détention du pouvoir et exécution du projet reste souvent de mise dans la gestion des projets (c’est d’ailleurs utile quand le top management cherche un bouc émissaire si la situation tourne mal). Or, dans le management de projet transversal, le chef de projet ne peut pas arbitrer des priorités de moyens, de délais ou de qualité qui le dépassent, puisqu’il n’a pas de relation hiérarchique avec son équipe. Il va donc concevoir et présenter régulièrement des tableaux de bord synthétiques, directs au but, qui servent à une prise de décision éclairée par les membres du Comité de Pilotage.
Votre orientation professionnelle, cette question vous suit-elle depuis le début de votre parcours ? Alors que les sombres nuages du chômage continuent d’encourager les peurs, comment faire pour trouver la bonne orientation professionnelle, surtout quand le projet ne semble pas clair ? Il existe les bilans de compétences, les tests d’orientation, les formations pour la reconversion professionnelle. La question de changer de métier, de changer d’entreprise, revient, lancinante. Parfois, l’interrogation de son orientation professionnelle surgit dès le début de carrière. Vers quoi m’orienter ? Dans un échange avec une jeune diplômée, ingénieure, je retrouvai dans ses questionnements les mêmes que j’avais à son âge.
Avez-vous une passion ?
Certaines personnes grandissent avec une passion qui les dévorent, ils deviennent acteurs, pâtissiers, docteurs, menuisiers car ils en ont toujours rêvé. Chouette pour eux, ils poursuivent une forme de prédestination qui leur permet de s’accomplir.
Pour beaucoup d’autres, la question de l’orientation reste en point d’interrogation avant d’entrer dans la vie professionnelle, pour d’autres même, elle se prolonge longtemps dans le parcours de vie.
A la jeune diplômée, j’ai proposé de travailler 5 questions pour clarifier son orientation professionnelle… Le travail sur ces 5 questions a pour vocation de mettre sur un chemin. A votre tour, prenez 5 feuilles blanches pour faire l’exercice…
Hier, le moral dans les chaussettes, agressé violemment par ma Victime Intérieure (pour comprendre ce que symboliquement représente la victime intérieure, voir la série sur les accords Toltèques), je marche quelques centaines de mètres dans la palmeraie de Zagora. J’attrape quelques feuilles de papier, noircies de ma colère (principalement contre moi-même), rallonge la liste, assis dans des herbes peu amicales qui me piquent les fesses. Puis je sors les allumettes de ma poche. J’envoie tout ça vers la planète Uranus. Les actes symboliques sont peut-être inutiles -qui sait- mais ils ont l’avantage de ne faire de mal à personne… Peut-être que les 5 priorités pour les leaders qui veulent profiter de la sortie de crise pour changer le monde, est, ce matin, une réponse de la lointaine planète Uranus…
L’autre jour, je fais les comptes avec Brahim qui me reçoit dans cette Petite Kasbah (hotel Zagora) vide de clients depuis des semaines. Une pension complète à 20€ par jour, c’est Youssef qui a négocié pour moi. Alors que mars et avril sont les mois de saison haute, tous les revenus du tourisme se sont envolés. Je finis le calcul de ma dette sur une page de mon cahier, demande à Brahim de me le confirmer. Il prend le cahier, mon stylo, raye le résultat de la multiplication, arrondit le chiffre au millier de dirhams inférieur ! Je n’avais rien demandé…
Je vous propose de passer en revue 7 conseils pour un management à distance responsable…
L’une des conséquences de la crise du coronavirus est la découverte du télétravail pour beaucoup de salariés et de managers. Selon un article récent, 73% des salariés veulent poursuivre le télétravail. Cela vaut sans doute le coup de se pencher sur les transformations induites par ce changement de modèle de travail. Il devient à la fois rétrograde et inutile de résister à ce mouvement de fond, d’autant qu’il peut apporter de nombreux plus à l’entreprise, aux salariés, à la communauté. C’est un triple “win”.
Depuis que j’ai conscience d’exister, j’entends dire “c’est la crise”. Sommes-nous dans une crise ? Y a-t-il une sortie de crise ? Comment communiquer ? Quels sont les 3 mots que je suggère de méditer pour préparer la sortie de crise, 3 motspour la communication des leaders ?
Chronique de la crise du coronavirus vue de Zagora – 29 avril 2020
Co-auteur du livre “Les groupes Mastermind, accélérateurs de réussite”, premier ouvrage publié en français sur le sujet. Co-écrit en intelligence collective. Egalement disponible en anglais et en espagnol.
Après lui avoir présenté mon offre, le Directeur Général me dit : “vous êtes plus cher que votre concurrent qui a une belle expérience dans une grande entreprise américaine. Cependant, le courant passe bien entre nous, et je préfère votre proposition”. Il signe alors l’offre à 10 000€, et ajoute : “si nous devons continuer à travailler ensemble, je négocierai vos prix”.
Je réponds “bien sur”… Je réalise la prestation avec son équipe de direction : un diagnostic, suivi d’un séminaire de 2 jours en intelligence collective, une synthèse de recommandations.
A l’issue de la mission, le Directeur Général me demande une nouvelle offre. Moins d’une semaine plus tard, je lui propose une mission à 30 000€. Il signe et me dit : “je ne négocie pas le prix car je connais la qualité de la prestation que j’achète”.
Dans cette anecdote se trouvent dissimulés les “secrets” de la vente de valeur. Je vends de la valeur, je ne vends pas du temps. Pour en savoir plus, voici 5 vidéos gratuites à écouter : comment bien vendre du conseil aux entreprises…
N°1 : je rentre dans le bureau de mon chef. Depuis 3 semaines, je travaille un plan marketing avec mon équipe. Je vais lui présenter les résultats de ce travail d’une dizaine de collaborateurs de qualité. Lui, top manager, diplôme le plus ronflant qu’on puisse trouver dans notre douce France, m’écoute moins de 5 minutes. Tout d’un coup, il se lève, tout sourire, se dirige vers le tableau blanc accroché au mur : « OK Laurent, ce n’est pas du tout comme cela qu’il faut s’y prendre ».
Suit une magnifique démonstration, brillante. J’ai le moral à zéro, je sors de son bureau en pensant: « on est une équipe nulle. En 5 minutes, il a démonté tout notre travail »…
N°2 : je rentre dans le bureau de mon chef. Depuis des mois, je me débats sur un projet complexe, qui implique tous les départements de l’entreprise. Je viens comme chaque quinzaine, une heure dans son bureau pour lui présenter mes « petits soucis ». Il est américain, directeur financier, l’entreprise pèse 1 milliard d’€ de chiffre d’affaires. Avant, il était contrôleur financier mondial d’Intel – vous savez la petite boite américaine qui met des puces électroniques partout. A chacun de nos tête-à-tête, il m’écoute lui raconter mes petits malheurs. Puis il me pose des questions, ouvertes la plupart du temps (en anglais): « que penses-tu que … », « pourquoi crois-tu que … », « quelles sont les pistes que tu imagines… ». Après chaque entretien, je ressors de son bureau gonflé à bloc.